Des marins en totale autonomie sur la Mini-Transat Iles de Guadeloupe

Sur la Mini-Transat Ile de Guadeloupe, qui commencera le 19 septembre de Douarnenez (Bretagne), les skippers engagés se retrouvent livrés à eux-mêmes avec pour seul moyen de communication une VHF.

Les skippers engagés sur la Mini Transat n'ont droit à aucune aide extérieure pendant leur traversée. En effet, ils naviguent en solitaire et n'ont droit qu'à la VHF pour communiquer avec l'extérieur. C'est-à-dire qu'ils ne peuvent communiquer qu'avec les navires présents dans un rayon d'une dizaine de kilomètres environ. Lors des phases de départ ou pendant les premières journées de navigation, les contacts sont fréquents, mais plus la navigation avance, plus les bateaux se distancent et il devient difficile de communiquer.

Les seules nouvelles de la Terre qui leur parviennent sont les bulletins météo, le classement de distance au but et quelques messages personnels, que leur diffuse quotidiennement la direction de la course grâce aux postes BLU.

Dans un monde où l'on est ultra-connecté, il est difficile de vivre sans aucune nouvelle, notamment les premiers jours. Certains sont restés sans pouvoir échanger pendant une semaine. Le vainqueur de la 19e édition, Benoit Marie, a appris sa victoire lorsque le premier bateau presse est venu à sa rencontre, quelques heures avant de passer la ligne d'arrivée.

Des bateaux accompagnateurs

Pour pallier à ce manque de communication, les bateaux accompagnateurs jouent un rôle essentiel pour la flotte. Au nombre de sept, ils quadrillent les coureurs tout le long de leur traversée. Ils recueillent les confidences des marins, font le lien avec le PC Course, donnent des informations sur le moral des troupes, déclarent les éventuels accidents et relaient les anecdotes de la traversée.

Enfin, ils peuvent intervenir auprès d'un skipper demandant assistance, sur ordre du directeur de course.

Quelques chiffres clés

4021 c'est le nombre de milles totales à parcourir

26 c'est le nombre de prototypes qui prendront part à la course

46 c'est le nombre de bateaux de série qui navigueront sur la Mini-Transat

72 c'est le total des Minis participants à la course

7 c'est le nombre de bateaux accompagnateurs

68 c'est le nombre d'hommes qui prendront part à l'aventure

4 c'est le nombre de femmes qui courront la Mini-Transat

52 c'est le nombre de bizuths

20 c'est le nombre de récidivistes, qui totalisent 24 participations à la course

33 ans c'est la moyenne d'âge des participants

22 ans c'est l'âge du plus jeune navigateur, le français Quentin VLAMYNCK

56 ans c'est l'âge du plus âgé, l'espagnol Carlos LIZANCOS

15 c'est le nombre de nationalités représentées sur la Mini-Transat (40 Français, 7 Espagnols, 6 Italiens, 3 Suisses et anglais et allemands, 2 néerlandais et belges, 1 australien, chinois, estonien, irlandais, polonais, portugais et russe.)

45 % c'est le nombre de skippers étrangers

55 % c'est le nombre de coureurs français

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