Avant que votre barre franche ne vous cède dans les mains, elle va vous livrer quelques signes de fatigue. Parfois, on note une souplesse anormale. Le plus souvent, des traces noires autour des trous de la visserie signalent des entrées d'eau, et donc de la pourriture. Et c'est bien sûr, là que ça casse. En mer plus qu'ailleurs, mieux vaut prévenir que guérir. Si votre barre vous semble fatiguée, remplacez-la sans attendre.
Parfois, c'est un changement de pelle de safran qui impose une barre plus large ou plus étroite : voilà un deuxième motif pour s'offrir une nouvelle barre, même si un jeu de cales peut résoudre le problème.
Et l'usage sportif en régate d'une unité jusque-là peu sollicitée peut révéler un sous-échantillonnage de la barre d'origine. Tout dessus avec quatre bonshommes au rappel et un bon clapot à négocier, une barre franche encaisse des efforts bien plus importants que lors d'une paisible navigation familiale. Dans ce cas également, à vos rabots !
Réaliser soi-même une barre franche est à la portée de tout bricoleur, d'autant plus si votre fournisseur de bois peut vous dégauchir et raboter la pièce de bois. Nous avons refait la barre d'un Muscadet avec un spécialiste du bois : Marc-Etienne Rohmer. ...
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