Retard et deux rappels généraux pour le départ de la 2e étape de la Solitaire du Figaro

Départ de la 2ème étape de la Solitaire du Figaro © Alexis Courcoux

Après un retard de 30 minutes et deux rappels généraux, les 43 solitaires ont pu s'élancer à 16 h 09 de Gijon, en Espagne, pour un parcours de 520 milles jusqu'à Concarneau. Cette deuxième étape sera l'épreuve hauturière par excellence et les figaristes devront faire avec une première nuit particulièrement calme.

La deuxième étape de La Solitaire du Figaro a eu lieu ce samedi 10 juin 2017 depuis Gijon (Espagne), après trois jours d'escale. Un répit apprécié de tous après une première étape particulièrement musclée avec des vents de 50 nœuds et une mer démontée, qui avait fait de nombreux dégâts parmi la flotte des 43 solitaires.

Pourtant, tous sont repartis en direction de Concarneau – en passant par la Chaussée de Sein et l'île d'Yeu pour une étape de plus de 350 milles. Le départ a dû être retardé en raison du vent de nord complètement disparu. Finalement, le vent du large est rentré pour 6 nœuds de Nord-Nord-Est, mais les solitaires étaient tellement impatients d'en découdre que trois d'entre eux — Alexis Loison, Gildas Mahé et Tanguy Le Turquais – ont coupé la ligne trop tôt, obligeant le comité de course à un rappel général.

Crédit : Alexis Courcoux

Après un deuxième rappel général, le comité de course a été obligé d'envoyer le pavillon I qui oblige celui qui vole le départ à revenir et contourner l'une des deux extrémités de la ligne. Les 43 solitaires se sont finalement élancés à 16 h 9 après deux rappels généraux et Anthony Marchand (Ovimpex Secours-Populaire), Nicolas Lunven (Generali), Alexis Loison (Custo Pol) semblaient bien placés après avoir pris le départ en milieu de ligne.

Auteur d'un remarquable départ, Gildas Mahé (Action Contre la Faim) s'imposait en bout de ligne, même s'il devait effectuer un petit bord breton pour parer la bouée : il virait rapidement tandis que Anthony Marchand (Ovimpex-Secours Populaire) et Pierre Leboucher (Ardian) dans son sillage prolongeaient un peu plus le bord tribord amures. Et cela croisait dans tous les sens pour remonter péniblement vers la bouée au vent, Gildas Mahé confirmant son ascendant devant Adrien Hardy (Agir Recouvrement) et Pierre Leboucher.

Crédit : Alexis Courcoux

Mais si ces premiers bords sont importants, ils ne préjugent en rien de la suite : au coucher de soleil, le thermique va s'écrouler pour laisser place… à un calme plat. Et celui-ci devrait durer toute la nuit ! Car l'arrivée du vent liée à la dorsale açorienne ne fera effet qu'en fin de matinée dimanche avec un flux de Nord à Nord-Ouest d'une dizaine de nœuds. Le dilemme sera alors de choisir le bord favorable, non plus pour aller directement à la Chaussée de Sein, mais en zigzagant entre les trois nouvelles zones interdites ! Alors après la phase "collée double face" au large des Asturies, par quelle face escalader cette remontée du golfe de Gascogne lorsque deux cols sont interdits de passage… Pile ou face ?

Passage à la bouée Radio France :

1— Gildas Mahé (Action Contre la Faim) à 16 h 42

2— Adrien Hardy (Agir Recouvrement)

3-Pierre Leboucher (Ardian)

4— Damien Cloarec (Saferail) à 16 h 43

5-Tanguy Le Turquais (Nibelis)

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