Edito / Peut-on éviter que la Route du Rhum ait un goût de résine ?

Il y a dans l'air des senteurs de Guadeloupe, à moins d'un mois du départ de la Route du Rhum. Mais la course au large est aussi traversée de questionnements autour des enjeux écologiques. Peut-on concilier innovation, soif de vitesse et environnement ? Chaque skipper cherche sa réponse, tandis que les tribunes fleurissent.

Écoutez cet article

Moins d'un mois avant la Route du Rhum

Les voiliers s'élanceront le 6 novembre 2022 pour la 12ème édition de la Route du Rhum. Le sujet est désormais sur les lèvres de tous les passionnés. La communauté nautique, et au-delà même les grands média généralistes se tournent vers Saint-Malo. Nous en sommes et vous faisons découvrir, à travers interviews et sujets historiques ou techniques les différents aspects de cette course mythique. La fin octobre aura un goût de canne !

Des questions d'environnement de moins en moins éludables

Depuis toujours, les projets de voiliers de course, toujours plus grands et plus performants, ont soulevé des polémiques. Parfois autour de la sécurité, souvent autour de leurs budgets, mais c'est désormais leur impact environnemental qui est le plus questionné. La récente tribune publiée par nos confrères de l'Equipe, regroupant des skippers invitant à réinventer la course au large en est une belle manifestation. A chaque course, le discours est de plus en plus audible. Mais après ?

On espère voir à l'avenir les grands organisateurs comme OC Sport se positionner sur ces propositions, comme les courses retour, qui restent modeste. En attendant de voir émerger une jauge qui saurait concilier écologie et compétition, on lira Roland Jourdain nous expliquer sa schyzophrénie entre course à la vitesse et quête d'un projet raisonné, ou la façon dont les voiliers de course évitent l'antifouling. On se penchera sur le projet Esprit d'Equipe sur l'Ocean Globe Race, une course venue du passé, mais qui préfigure peut-être le futur :!!

Plus d'articles sur le thème
Réagir à cet article
Pascal Maurieras
Pascal Maurieras
Peut-être faudrait-il en revenir à la Monotypie, avec un Monotype construit à base de 80% de matériaux bio-sourcés avec un objectif de 100% bio-sourcés en 2030. Ce qui est important, c'est la performance humaine, pas celle de la machine.
Ajouter un commentaire...