Yves le Blévec
Yves le BlévecSkipper professionnel français spécialiste de la course au large

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[ ????? ????? ????????? - ????? | CAP HORN AU 44ème JOUR DE COURSE POUR ANTHONY MARCHAND ? ]

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J40 | - | Anthony Marchand au point Nemo

J40 |    -  |  Anthony Marchand au point Nemo

J40 | - | Anthony Marchand au point Nemo

Crédit photo : QapturCe vendredi 16 février, à 8h05 (heure française), Anthony Marchand a débordé le point Nemo (1), le point de l'océan le plus éloigné de toute terre émergée de la planète autrement nommé pôle maritime d'inaccessibilité. Reste que ce qui mobilise toute son attention est en réalité tout autre chose. Depuis plusieurs jours déjà, le skipper d'Actual Ultim 3 et les membres de sa cellule de routage observent en effet avec attention le déplacement d'une dépression tropicale. En provenance de Polynésie, cette zone fermée de basse pression atmosphérique va en effet couper sa route d'ici à la fin de cette semaine. Pour éviter de devoir composer avec des vents forts, de face, mais aussi et surtout une mer particulièrement chaotique, le marin a d'ores et déjà comm encé à ralentir depuis mercredi 14 février et n'a pas d'autre choix que de progresser le pied sur le frein pendant encore au moins 36 heures pour aborder le cap Horn dans les meilleures conditions possibles.Alors que le point Nemo est tout fraîchement dans son sillage, Anthony Marchand se dirige à présent vers le fameux cap Horn (2). Reste que la route pour y parvenir n'a rien de tranquille. En cause : une vilaine dépression qui déboule de la Polynésie et qui va couper sa route cette fin de semaine. « On l'observe depuis quelques temps déjà. Au fil des jours, elle s'est un peu décalée dans l'Est. S'il était déjà assez improbable de passer devant, c'est finalement devenu impossible. L'objectif, aujourd'hui, est donc de se caler derrière », explique Christian Dumard, consultant météo et membre de la cellule de routage du team Actual. Voilà pourquoi, depuis mercredi, le skipper d'Actual Ultim 3 a déjà bien ralenti la cadence et va continuer de le faire d'ici à demain après-midi. « C'est bien la première fois de ma carrière que je suis obligé de naviguer avec le pied sur le frein mais je n'ai pas le choix. La dep' serait arrivée en même temps que moi au cap Horn et ça aurait été extrêmement compliqué, voire chaud, à gérer. Comme elle débarque du Nord, dans sa partie sud, je me serais retrouvé avec des vents d'Est, c'est-à-dire au près, dans 40 noeuds de vent, avec une houle d'ouest résiduelle combinée à une mer d'Est. Le risque d'endommager le bateau, qui est déjà blessé car privé de ses foils, devenait trop important. C'est indiscutablement la bonne décision même si je bouillonne un peu de voir Éric Péron revenir à fond derrière moi », a avoué le marin ce vendredi matin. De fait, alors qu'il affichait plus de 950 milles d'avance sur son concurrent hier matin, il en a concédé près de 200 ces dernières 24 heures, et risque de voir sa marge se réduire encore plus nettement d'ici peu.Prudence est mère de sûreté« Au total, Anthony va perdre entre 24 et 30 heures. Il devrait néanmoins conserver une douzaine d'heures de marge sur Adagio au cap Horn », souligne Christian Dumard. « A partir d'aujourd'hui et jusqu'à dimanche, il va évoluer au près bon plein, à 90° du vent, dans des conditions qui vont rester complètement maniables. Il faut qu'il continue de ralentir pendant encore 36 heures », poursuit le spécialiste. Plus facile à dire qu'à faire cependant. La preuve, le bateau est, ce matin, légèrement en avance sur ses routages. « Je dispose en réalité de deux leviers pour ralenti r : stopper le bateau d'un coup ou naviguer complètement sous-toilé. Pour le moment, je préfère la deuxième option », a relaté le skipper d'Actual Ultim 3 qui ne peut pas choisir d'abattre trop sa trajectoire au risque de télescoper la dépression, qui se déplace du nord-ouest vers le sud-est, dans sa partie nord, ce qui, à part rallonger sa trajectoire ne servirait donc pas à grand-chose. « A partir de dimanche, cette zone fermée de basse pression ne sera plus un problème. Pour rallier le Horn, Anthony devrait finalement composer avec du vent d'ouest soufflant à 30 noeuds et quatre mètres de mer, soit des conditions tout à fait acceptables à cet endroit », termine Christian Dumard dont les projections laissent à penser que, comme ses concurrents de devant, Anthony Marchand devrait passer très proche de la pointe Chilienne et embouquer le détroit de Le Maire plutôt que le détroit de Drake. Verdict dans la nuit de mardi à mercredi !Le point Nemo (1) : Son nom fait référence au Capitaine Nemo, commandant du sous-marin Nautilus dans le roman «Vingt mille lieues sous les mers » de Jules VerneLe cap Horn (2) : Il est situé au Chili, en Terre de Feu, à l'extrémité sud de l'Amérique du sud, et est séparé de l'Antarctique par un passage serré de 800 km de large, le détroit de Drake.>

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J38 | - | JOURNAL DE BORD | Le passage du Cap-Horn se mérite - Anthony Marchand

J38 | - | JOURNAL DE BORD | Le passage du Cap-Horn se mérite - Anthony Marchand

"Voilà maintenant presque 40 jours que le départ de l'ARKEA ULTIM CHALLENGE-Brest a été donné. Je me sens globalement bien. Forcément, il y a des hauts et de bas sur le plan émotionnel, en particulier lorsque des soucis surviennent ou lorsque la météo semble jouer contre moi. C'est vrai qu'avec la fatigue, je suis parfois moins patient. Je peux vite s'agacer pour de petites choses et avoir plus de mal à relativiser. Je pense cependant que je gère bien la situation. La décision de faire escale en Nouvelle-Zélande n'a pas été simple à prendre mais il n'y avait pas le choix. Il a toutefois fallu l'accepter. Dans un premier temps, il y a eu des larmes, forcément, mais ça n'a pas duré longtemps car je me suis rapidement reconcentré sur le projet."? ??????? (????????-????????), ?? ? ????? ?????? ?? ???? ?? ????? ?? ?? ???? ???? ????????."Dans ce type de cas, on dépassionne pas mal de choses. Même s'il y a des galères ou des arrêts techniques, on se rappelle que c'est quand même génial d'avoir la chance de faire ce que l'on fait. Faire un tour du monde en Ultim en solitaire, c'est quand même quelque-chose d'incroyable ! Quoi qu'il se passe, il faut donc faire en sorte d'en profiter au maximum. Ne jamais oublier que la route est longue et qu'il peut se passer plein de choses. J'ai bien conscience que des petits soucis, j'en aurai certainement d'autres d'ici à l'arrivée à Brest, et ce sera normal. Aujourd'hui, Actual Ultim 3 est sécurisé même s'il est forcément handicapé car privé de foils. A bord, cela change énormément le confort. Les flotteurs ont tendances à s'enfoncer davantage sous l'eau et ce n'est pas toujours très agréable mais on s'habitue à tout et j'imagine qu'à la fin de la course, j'aurai presque l'impression qu'il s'agit de la configuration normale du bateau ! Je ne suis pas pour autant dans les mêmes conditions qu'Éric Péron, qui est derrière et qui a toujours deux fois courbes. Je ne lâche donc rien."? ????, ???? ?? ?????? ???? ??? ???? ???? ?? ?????????.Évidemment que je préférerais être plus au contact de Banque Populaire XI et de Sodebo Ultim mais c'est comme ça. Il y a des faits de course et il faut les accepter. Je sais par ailleurs que j'ai encore plein de choses à découvrir d'ici au passage du cap Horn et celui-ci se mérite, c'est clair ! Je m'attendais à une course compliquée. Cette dernière tient toutes ses promesses. Elle fait passer par toutes les émotions et impose un engagement hors-normes. Un engagement que je n'avais peut-être pas imaginé aussi grand. Et pour cause, je ne savais pas quels soucis j'allais rencontrer ni à quel moment j'allais me retrouver en mode « dégradé ».?? ?????????? ?? ????? ?D'ici au passage du Horn, une grosse dépression va descendre sur moi. Pour l'heure, difficile de connaitre son évolution exacte. Ce que l'on sait, en revanche, c'est qu'elle va générer beaucoup de mer et des rafales jusqu'à 50 voire 60 noeuds. Avec la cellule de routage du team, qui se démène pour trouver la meilleure trajectoire, on va très sûrement faire le choix de ralentir un peu et de remonter légèrement plus nord pour la laisser passer devant. Le but, c'est de ne pas prendre de risques inutiles car on sait qu'il restera beaucoup de choses à faire ensuite.????? ???, ?? ?? ? ????? ?? ??????? ?? ?????? ????? ?????.Bizarrement, ça ne me parle pas trop pour l'instant. C'est un endroit où, clairement, on n'a pas envie d'avoir de soucis mais ça ne me stresse pas plus que ça car pour y arriver je vais normalement bénéficier de conditions plutôt clémentes. La dépression qui m'embête se situe aux abords du cap Horn et c'est elle qui, plus que tout, retient mon attention aujourd'hui.>

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[????? ????? ????????? - ????? | RÉCAP SEMAINE 5] ?

[????? ????? ????????? - ????? | RÉCAP SEMAINE 5] ?
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[????? ????? ????????? - ????? | RÉCAP SEMAINE 3] ?

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AUC-B | Escale technique d'Anthony Marchand à Dunedin (Nouvelle-Zélande)

AUC-B | Escale technique d'Anthony Marchand à Dunedin (Nouvelle-Zélande)
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J35 | Escale technique en Nouvelle-Zélande pour Anthony Marchand

J34 | Escale technique en Nouvelle-Zélande pour Anthony Marchand

Anthony Marchand a momentanément arrêté sa course la nuit dernière à 2h43 heure francaise. L'Actual Ultim 3 est amarré à Dunedin, port d'escale bien connu des marins, sur la côte sud-Est de l'île du sud de la Nouvelle-Zélande.Dans la nuit de mardi à mercredi, alors qu'il évoluait à l'avant d'une forte dépression dans une mer correcte, après une vérification de son bateau, Anthony Marchand s'apercevait d'une casse sur le dispositif qui permet au foil tribord de rester en position basse.Malgré des réparations effectuées avec l'appui du Team Actual à distance, la situation restait très précaire avant d'aborder la traversée de l'Océan Pacifique, le plus grand océan de la planète.La nuit dernière, alors qu'il se trouvait très au nord de la route directe, proche de la Nouvelle- Zélande, une escale s'est imposée avant d'entamer cette longue traversée du désert jusqu'au Cap Horn.Le Team Actual avait anticipé cette possible escale. Deux membres du team sont à pied d'oeuvre pour intervenir aux côtés d'Anthony à Dunedin et entamer une nouvelle course contre la montre de 24 heures (*).Cette situation est très difficile à vivre pour Anthony Marchand, qui fait une escale technique pour la 2è fois sur cette course autour du monde, après Cap Town en Afrique du sud les 26 et 27 janvier.Le skipper d'Actual Ultim 3 reste très combatif et attend avec impatience de reprendre le cours de cette course autour du monde. Il a envie, plus que tout, de boucler son premier tour du monde en solitaire.(*) L'escale doit durer au moins 24 heures, comme indiqué dans le règlement de la course.>

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J30 | - | Anthony Marchand : « Aller tout droit, tout schuss : un moment que j'attends avec impatience ! »

J30 | - | Anthony Marchand : « Aller tout droit, tout schuss : un moment que j'attends avec impatience ! »

Parti il y a désormais presque un mois tout pile de Brest dans le cadre de l'Arkea Ultim Challenge - Brest, Anthony Marchand, qui a franchi la longitude du cap Leeuwin hier à 21h10 (heure de Paris), évolue actuellement au sud de l'Australie, à l'avant d'une dépression qui va l'accompagner jusqu'au cap Horn ou presque. De quoi lui permettre d'allonger la foulée mais aussi et surtout, pour la première fois depuis le départ, de filer tout droit, tout schuss. Si les moyennes de son maxi trimaran Actual Ultim 3 promettent de flirter régulièrement avec les 40 noeuds, le navigateur devra toutefois redoubler de vigilance pour éviter les petits pépins techniques, conscient que dans ces contrées hostiles, il ne pourra compter que sur lui-même.Alors qu'il a multiplié les empannages en bordure de la zone d'exclusion Antarctique depuis son redépart de Cape Town il y a maintenant dix jours, Anthony Marchand se préparer à attaquer un grand schuss en direction du cap Horn. Un long bord en tribord amure qui va lui permettre d'aligner les milles à vitesse grand V sur le but. « J'ai encore quatre-cinq empannages à effectuer mais ça ne va faire qu'accélérer au fur et à mesure. La perspective d'aller tout enfin droit et à hautes vitesses fait plaisir ! Depuis le début de ce tour du monde, j'attends avec impatience ce moment !», a assuré le skipper d'Actual Ultim 3, joint ce matin par son équipe. Depuis hier, il augmente, de fait, graduellement la cadence. Il crapahute, ce matin, à près de 30 noeuds, propulsé par un flux de nord-ouest soufflant entre 25 et 27 noeuds sur une mer qu'il qualifie de « correcte », et la bonne nouvelle c'est qu'il devrait continuer de monter dans les tours d'ici au passage de la Tasmanie puisque le vent est prévu de s'établir autour de 30 noeuds sur sa route, avec des rafales à 35-40. « Cela va m'obliger à réaliser différents changements de voiles d'avant. Je vais ranger le gennaker puis le J1 avant de jouer, ensuite, entre le J2 et le J3 puis les prises de ris. Clairement, j'ai hâte de grignoter des milles rapidement vers le cap Horn. Je sais néanmoins que je ne vais pas avoir droit à l'erreur car la dépression sera juste derrière moi et elle à l'air forte. Il faudra que je sois constamment rapide pour rester devant », a précisé le navigateur. En théorie, cette zone fermée de basse pression ne devrait pas le rattraper mais dans les faits, Anthony Marchand le sait, la moindre défaillance technique pourrait modifier le scénario annoncé. « Si j'ai des emmerdes et que je dois m'arrêter, la donne pourrait être chamboulée », a souligné le Costarmoricain, qui, pour mémoire, a fait les frais d'un petit souci d'enrouleur de gennaker dans la nuit de dimanche à lundi, le contraignant alors à changer la galette avec, à la clé, une manoeuvre pour le moins délicate.L'importance de viser des points intermédiaires« Affaler 450m² de voile sur le pont d'un bateau dans 18 noeuds de vent en solo, c'est rocambolesque. Je n'espère pas franchement revivre ce genre de situation », a concédé le marin qui se réjouit en tous les cas d'attaquer un grand schuss sur le bord où il n'est pas pénalisé par l'absence de foil. « Ça devrait aller vite, et même très vite. Il va falloir réussir à bien gérer. Cela met un peu de pression. Une pression s'ajoute au fait qu'à ces latitudes, on est un peu tout seul car même si on parait proche de l'Australie, on est quand même un peu perdu au milieu de nulle part. Le Grand Sud est un endroit assez hostile. On n'a pas envie d'y faire de bêtises et c'est d'autant plus vrai que l'on sait qu'il n'y aura pas quelqu'un pour venir nous aider », a rappelé Anthony Marchand qui a, devant lui, près de 6 000 milles à parcourir avant de franchir l'archipel de la Terre de Feu. Rien de moins. « Si tu regardes la cartographie, tu te rends comptes à quel point c'est encore loin. Je préfère donc ne pas trop y penser mais plutôt me focaliser sur d'autres choses comme l'entrée dans le Pacifique, le passage au sud de la Nouvelle-Zélande et celui du Point Némo », a détaillé le skipper d'Actual Ultim 3 qui a débordé la longitude du cap Leeuwin hier à 21h10 (heure de Paris) et devrait franchir celle de la Tasmanie très tôt jeudi matin. « Tous ces points de sont importants. Ils rythment la course. J'avoue cependant qu'hier, j'étais davantage concentré sur la dépression qui arrivait sur moi puis mes empannages et mes changements de voile que sur tout autre chose », a relaté le Breton pleinement polarisé, ce mardi, sur ce fameux sprint géant qui l'attend, notamment dans le Pacifique. « Aujourd'hui, je prévois de faire un point sur tout ce qu'il y a dans la cabine. Est-ce que j'ai assez de papier toilette, de plats lyophilisés, d'eau ? Je vais refaire un petit ravito de plusieurs choses en vue de cette semaine plein gaz pour éviter d'avoir à redescendre si c'est un peu scabreux même si, bien sûr, je ne serai pas non plus bloqué dans la cellule de vie. Par ailleurs, lorsque j'irai affaler les voiles d'avant puis les ranger proprement dans les sacs, cela vaudra le coup que je checke le bateau afin de m'assurer que tout va bien. Ces prochains jours, il va y avoir un peu de stress, mais du stress positif ! »Photo : Nicolas Touzé | Class Ultim>

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J24 | - | JOURNAL DE BORD #3 | Dans le froid de l'Océan Indien

J24 |    -  | JOURNAL DE BORD #3 | Dans le froid de l'Océan Indien

J24 | - | JOURNAL DE BORD #3 | Dans le froid de l'Océan Indien

Les trois jours depuis le départ de Cape Town sont passés vite. J'ai l'impression d'être reparti hier. Le froid est arrivé brutalement. Actuellement, il fait cinq degrés à l'intérieur du bateau, sans compter le vent apparent et les courants d'airs. La nuit, ce n'est pas simple mais ça va. Pour l'instant, on est clairement dans le supportable avec les couches de vêtements que l'on a et puis on s'habitue à tout. C'est vrai pour les températures, pour le manque de sommeil ou pour la vitesse. A force de s'entrainer, et de faire des milles, que le corps humain s'accommode. Il peut aller beaucoup plus loin que ce que l'on pense. Au début, et notamment lors des premières nuits, quand le bateau file à plus de 30 noeuds, on se demande comment on va faire pour tenir pendant un tour du monde complet. Comment on va faire pour s'endormir. On a clairement la sensation d'être dans un métro lancé à pleine vitesse. Ça bouge un peu dans tous les sens, ça fait du bruit, mais on se rend compte que ça le fait, que tout va bien. La durée des siestes ? Ça dépend des conditions mais c'est généralement par tranches de 20, 30 ou 45 minutes. Si on s'endort instantanément, ce n'est pas si bon signe : ça veut dire qu'on est sûrement trop cramé. Quand l'alarme sonne, on se lève pour éteindre le réveil puis on regarde si tout va bien. On enchaine quelques cycles comme ça, au fur et à mesure, en espérant arriver entre quatre et six heures de sommeil cumulé par jour. Si y arrive, c'est pas mal. A bord d'Actual Ultim 3, pour m'aider à m'endormir, j'ai un casque anti-bruit mais je ne l'ai finalement pas trop utilisé depuis le début de cet Arkea Ultim Challenge - Brest. Je préfère entendre le bateau. Par ailleurs, maintenant que je suis dans les 40e Rugissants, j'utilise une bouillote. Je la mets à mes pieds et je m'en sers pour faire chauffer un peu mon lit. Ça fait du bien. Ça m'aide à m'endormir.Au niveau de la météo, ça ne va pas aussi vite que ce que je pensais car ça ne va jamais vraiment tout droit. Un petit minimum dépressionnaire se crée devant moi. Il va générer de la molle pendant une poignée d'heures sur ma route, au nord des Kerguelen, avant que je retouche des vents portants. Je me prépare à enchaîner pas mal d'empannages jusqu'au cap Leeuwin. Ça promet de ne pas être simple. Je n'ai pas du tout une météo aussi favorable que celle que Charles (Caudrelier) a pu avoir mais c'est comme ça. Je fais avec. La mer est assez clémente en ce moment donc c'est plutôt pas mal car plus que les forces de vent, c'est généralement ce qui nous gêne sur nos bateaux. Dans l'instant, elle est un peu croisée, pas très belle mais pas très grosse. On est carrément dans le gérable et dans l'agréable. La vie à bord reste très correcte. >

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- | DE RETOUR EN COURSE POUR ANTHONY MARCHAND ET ACTUAL ULTIM 3

   -  | DE RETOUR EN COURSE POUR ANTHONY MARCHAND ET ACTUAL ULTIM 3

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Ce vendredi 26 janvier peu après 15h00 heure française, Anthony Marchand et Actual Ultim 3 ont rejoint le port de Cape Town, en Afrique du Sud, accueillis par une partie du Team Actual. Le challenge : exploiter au mieux cette escale technique afin de remettre l'Ultim en ordre de marche pour reprendre au plus vite cette course autour du monde en solitaire sur multicoque.Efficacité : tel était le mot d'ordre du team Actual qui a donc réussi le tour de force de retirer le foil bâbord gravement endommagé mardi dernier, mais aussi de réparer le gennaker puis le système de barre et deux les pilotes automatiques H.S. en tout juste 24 heures. « Les gars ont bossé sans relâche dès l'arrivée du bateau. Le pari de repartir en respectant le temps minimum d'escale imposé par le règle ment de la course a donc été tenu. Tout s'est passé extrêmement vite mais tout est à présent rentré en ordre de marche », a commenté Anthony Marchand dont l'équipe technique a bouclé une véritable opération commando pour remettre Actual Ultim 3 en ordre de bataille et réaliser un check complet de la structure et des différents systèmes. « Le bateau ne repart pas à 100% de son potentiel mais il repart sain, ce qui est essentiel pour moi avant d'attaquer la traversée des océans Indien et Pacifique », a ajouté le navigateur qui va donc poursuivre sa course, certes, privé de son appendice bâbord, mais serein.Impatient de retrouver le large« Je suis gonflé à bloc et content de repartir en mer même si je sais que sur un bord, je vais afficher un certain déficit de vitesse. Les premières 24 heures vont me remettre directement dans le bain car elles ne vont pas être simples avec de nombreuses manoeuvres à effectuer et une phase de transition à négocier », a relaté le skipper d'Actual Ultim 3 qui va, de fait, composer avec de petits airs au sud de l'Afrique du sud, en particulier la nuit prochaine, avant de récupérer un flux de secteur nord-ouest asse z soutenu dans la journée de demain. « La situation n'est pas encore bien calée. Je m'attends, en tous les cas, à des premiers milles un peu coton, avec peu voire pas de sommeil. J'ai clairement hâte d'être de nouveau lancé avec la bonne configuration de voiles, de l'eau à courir, moins de cargos et l'esprit plus libre », a assuré Anthony Marchand, quatrième pointage de cet Arkea Ultim Challenge - Brest, avec désormais le cap Leeuwin en ligne de mire. Un cap qu'il devrait atteindre dans environ une semaine.>

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[????? ????? ????????? - ????? | RÉCAP SEMAINE 4] ?

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????? ????? ????????? - ????? ? | AU COEUR DE LA CELLULE TECHNIQUE - ESCALE TECHNIQUE à CAPE TOWN

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[ ????? ????? ????????? - ????? | J18 - DIRECTION CAPE TOWN ? ]

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Village de l'Arkéa Ultim Challenge

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Mathieu Souche
Mathieu Souche
Super résumé
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