Journal de bord
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J38 | - | JOURNAL DE BORD | Le passage du Cap-Horn se mérite - Anthony Marchand

J38 | - | JOURNAL DE BORD | Le passage du Cap-Horn se mérite - Anthony Marchand

"Voilà maintenant presque 40 jours que le départ de l'ARKEA ULTIM CHALLENGE-Brest a été donné. Je me sens globalement bien. Forcément, il y a des hauts et de bas sur le plan émotionnel, en particulier lorsque des soucis surviennent ou lorsque la météo semble jouer contre moi. C'est vrai qu'avec la fatigue, je suis parfois moins patient. Je peux vite s'agacer pour de petites choses et avoir plus de mal à relativiser. Je pense cependant que je gère bien la situation. La décision de faire escale en Nouvelle-Zélande n'a pas été simple à prendre mais il n'y avait pas le choix. Il a toutefois fallu l'accepter. Dans un premier temps, il y a eu des larmes, forcément, mais ça n'a pas duré longtemps car je me suis rapidement reconcentré sur le projet."? ??????? (????????-????????), ?? ? ????? ?????? ?? ???? ?? ????? ?? ?? ???? ???? ????????."Dans ce type de cas, on dépassionne pas mal de choses. Même s'il y a des galères ou des arrêts techniques, on se rappelle que c'est quand même génial d'avoir la chance de faire ce que l'on fait. Faire un tour du monde en Ultim en solitaire, c'est quand même quelque-chose d'incroyable ! Quoi qu'il se passe, il faut donc faire en sorte d'en profiter au maximum. Ne jamais oublier que la route est longue et qu'il peut se passer plein de choses. J'ai bien conscience que des petits soucis, j'en aurai certainement d'autres d'ici à l'arrivée à Brest, et ce sera normal. Aujourd'hui, Actual Ultim 3 est sécurisé même s'il est forcément handicapé car privé de foils. A bord, cela change énormément le confort. Les flotteurs ont tendances à s'enfoncer davantage sous l'eau et ce n'est pas toujours très agréable mais on s'habitue à tout et j'imagine qu'à la fin de la course, j'aurai presque l'impression qu'il s'agit de la configuration normale du bateau ! Je ne suis pas pour autant dans les mêmes conditions qu'Éric Péron, qui est derrière et qui a toujours deux fois courbes. Je ne lâche donc rien."? ????, ???? ?? ?????? ???? ??? ???? ???? ?? ?????????.Évidemment que je préférerais être plus au contact de Banque Populaire XI et de Sodebo Ultim mais c'est comme ça. Il y a des faits de course et il faut les accepter. Je sais par ailleurs que j'ai encore plein de choses à découvrir d'ici au passage du cap Horn et celui-ci se mérite, c'est clair ! Je m'attendais à une course compliquée. Cette dernière tient toutes ses promesses. Elle fait passer par toutes les émotions et impose un engagement hors-normes. Un engagement que je n'avais peut-être pas imaginé aussi grand. Et pour cause, je ne savais pas quels soucis j'allais rencontrer ni à quel moment j'allais me retrouver en mode « dégradé ».?? ?????????? ?? ????? ?D'ici au passage du Horn, une grosse dépression va descendre sur moi. Pour l'heure, difficile de connaitre son évolution exacte. Ce que l'on sait, en revanche, c'est qu'elle va générer beaucoup de mer et des rafales jusqu'à 50 voire 60 noeuds. Avec la cellule de routage du team, qui se démène pour trouver la meilleure trajectoire, on va très sûrement faire le choix de ralentir un peu et de remonter légèrement plus nord pour la laisser passer devant. Le but, c'est de ne pas prendre de risques inutiles car on sait qu'il restera beaucoup de choses à faire ensuite.????? ???, ?? ?? ? ????? ?? ??????? ?? ?????? ????? ?????.Bizarrement, ça ne me parle pas trop pour l'instant. C'est un endroit où, clairement, on n'a pas envie d'avoir de soucis mais ça ne me stresse pas plus que ça car pour y arriver je vais normalement bénéficier de conditions plutôt clémentes. La dépression qui m'embête se situe aux abords du cap Horn et c'est elle qui, plus que tout, retient mon attention aujourd'hui.>

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La traversée du Pacifique, journal de bord #1 Le départ

La traversée du Pacifique, journal de bord #1 Le départ
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J24 | - | JOURNAL DE BORD #3 | Dans le froid de l'Océan Indien

J24 |    -  | JOURNAL DE BORD #3 | Dans le froid de l'Océan Indien

J24 | - | JOURNAL DE BORD #3 | Dans le froid de l'Océan Indien

Les trois jours depuis le départ de Cape Town sont passés vite. J'ai l'impression d'être reparti hier. Le froid est arrivé brutalement. Actuellement, il fait cinq degrés à l'intérieur du bateau, sans compter le vent apparent et les courants d'airs. La nuit, ce n'est pas simple mais ça va. Pour l'instant, on est clairement dans le supportable avec les couches de vêtements que l'on a et puis on s'habitue à tout. C'est vrai pour les températures, pour le manque de sommeil ou pour la vitesse. A force de s'entrainer, et de faire des milles, que le corps humain s'accommode. Il peut aller beaucoup plus loin que ce que l'on pense. Au début, et notamment lors des premières nuits, quand le bateau file à plus de 30 noeuds, on se demande comment on va faire pour tenir pendant un tour du monde complet. Comment on va faire pour s'endormir. On a clairement la sensation d'être dans un métro lancé à pleine vitesse. Ça bouge un peu dans tous les sens, ça fait du bruit, mais on se rend compte que ça le fait, que tout va bien. La durée des siestes ? Ça dépend des conditions mais c'est généralement par tranches de 20, 30 ou 45 minutes. Si on s'endort instantanément, ce n'est pas si bon signe : ça veut dire qu'on est sûrement trop cramé. Quand l'alarme sonne, on se lève pour éteindre le réveil puis on regarde si tout va bien. On enchaine quelques cycles comme ça, au fur et à mesure, en espérant arriver entre quatre et six heures de sommeil cumulé par jour. Si y arrive, c'est pas mal. A bord d'Actual Ultim 3, pour m'aider à m'endormir, j'ai un casque anti-bruit mais je ne l'ai finalement pas trop utilisé depuis le début de cet Arkea Ultim Challenge - Brest. Je préfère entendre le bateau. Par ailleurs, maintenant que je suis dans les 40e Rugissants, j'utilise une bouillote. Je la mets à mes pieds et je m'en sers pour faire chauffer un peu mon lit. Ça fait du bien. Ça m'aide à m'endormir.Au niveau de la météo, ça ne va pas aussi vite que ce que je pensais car ça ne va jamais vraiment tout droit. Un petit minimum dépressionnaire se crée devant moi. Il va générer de la molle pendant une poignée d'heures sur ma route, au nord des Kerguelen, avant que je retouche des vents portants. Je me prépare à enchaîner pas mal d'empannages jusqu'au cap Leeuwin. Ça promet de ne pas être simple. Je n'ai pas du tout une météo aussi favorable que celle que Charles (Caudrelier) a pu avoir mais c'est comme ça. Je fais avec. La mer est assez clémente en ce moment donc c'est plutôt pas mal car plus que les forces de vent, c'est généralement ce qui nous gêne sur nos bateaux. Dans l'instant, elle est un peu croisée, pas très belle mais pas très grosse. On est carrément dans le gérable et dans l'agréable. La vie à bord reste très correcte. >

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Escale à Récife au Brésil pour le Team Banque Populaire

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