Kéréon

Pierre-maxime Leroy
Pierre-maxime Leroy
Dans la mesure où l'on ne contrôle pas les échanges d'information et qu'en plus on transforme les courses en mer en reality show, c'est ce qu'était le dernier Vendée Globe (ça ne retire pas le courage d'aller seul affronter les Océans), on cumule à la fois, la tentation d'être sur le devant de la scène et la volonté de vouloir obtenir la meilleure position dans la course. Qui en étant fatigué(e), seul(e) pourrait résister à celà? Qui dans une situation difficile n'aurait pas non plus la tentation de demander de l'aide et qui la refuserait? Les questions elles sont plutôt là, une aventure humaine comme le golden globe race et une course d'Ultimes avec une personne dédiée à la médiatisation dans chaque bateau , ou un Vendée Globe où les marins sont OBLIGES de faire du médiatique sont deux choses diamétralement opposée. En plus cette volonté de show business permet d'ajouter de facto des moyens de communications incontrôlables. C'est la même différence entre le Paris-Dakar et les 24 heures du Mans.Dans un cas, il y a un moment ou l'humain est confronté seul à la machine et l'autre ou le pilote est toujours en contact avec son équipe. La différence c'est qu'en mer il n'y a pas d'arrêt au stand et dans le cadre du Vendée Globe tous les marins étaient dans un groupe Whats App. Le terme solitaire devient un peu galvaudé dans ces conditions. Je pense que le plus simple c'est de rester honnête et ne plus présenter le Vendée Globe au même niveau de solitude et d'aventure que la Golden Globe race Les concurrents sont des marins dans les deux cas, mais les uns sont vraiment solitaires les autres ne le sont plus. Une fois de plus quelque chose qui pouvait être un refuge d'aventure humaine a été pourri par l'aspect financier. Et là on ne parle pas de la sélection liée à la nécessité d'investissement dans les navires et les équipements. Le Vendée Globe avec de nombreuses courses en mer se sont hissées... au niveau de course de bagnoles. Heureusement, il y a le Golden globe race qui maintient une certaine tradition maritime solitaire et ça le restera tant qu'on introduira pas une caméra à bord branchée sur une valise satellite.
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Raz de Sein et ses courants violents

Dominique Raoul
Dominique Raoul
J'ajouterais : - même au moteur garder un peu de toile pour appuyer le bateau, - sur mer très courte prendre les vagues de face avec un léger angle puis amortir la "chute" en abattant dans le creux, - si la houle est face au courant, je me présente toujours face au raz avec un peu d'avance (1/2h) afin d'être repoussé par le courant et, lorsqu'il s'inverse, prout, je passe au meilleur moment. Merci pour la photo du tourduf
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