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Bonjour, Je m’appelle Thomas, j'ai 20 ans et j'ai l'opportunité d'acquérir un petit voilier "Jeanneau love love" il y a quelques travaux à faire dessus mais rien de bien exceptionnelle. Je suis débutant dans le domaine et j'ai très envie d'apprendre à naviguer. le problème c'est qu'il se trouve en Bretagne.... - Lire la suite
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Yann Venance
Sur St Mary's, la plus grande des îles Scilly, près du slipway de la Royal National Lifeboat Institution, on peut découvrir un petit musée qui répertorie toutes les interventions des secours en mer réalisées depuis le 20e siècle.
Laurent David
En France, la construction de canots de sauvetage a commencé
sérieusement à partir de 1866, lorsqu'une commission instituée par le
ministre de la marine a choisi le canot Peake de 9,78m. du RNLI dont une
cinquantaine d'unités ont été fournis entre 1866 et 1897 par Forrest
and sons (Londre), les chantiers Augustin-Normand (le Havre) et les
Forges et Chantiers de la Méditerranée (la Ciotat). Les Chantiers
Augustin-Normand s'imposeront ensuite comme le principal constructeur
français de canot de sauvetage en fournissant, entre 1866 et 1962, 162
canots de 6,50m a 13,60m, pour la plupart, dérivés des canots Peake mais
plus grands et très améliorés.
cf. :
et : https://kbcpenmarch.franceserv.com/les-chantiers-navals-augustin-normand.html
Canots de sauvetage à avirons et leurs chariots
Canots de sauvetage à avirons et leurs chariots. Plans avec photos et explications.
kbcpenmarch.franceserv.com| par Jean-Louis GUEGADEN
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La dérive quart de brie et l’hélice fixe limitent les performances du Tofinou. Mais ce voilier reste toujours agréable à barrer.
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Charly Fernbach
Bonjour et merci de votre commentaire intéressant. Pour bien distinguer les deux phénomènes Wikipedia nous éclaire :"Le vent catabatique se distingue des vents de type fœhn qui descendent également la pente. Ces derniers sont le résultat d'un forçage par le vent de l'air par-dessus le relief et sa température au sommet de l'obstacle n'est pas dû à un refroidissement local." Les publications de Météo France sont elles aussi assez claires à ce sujet en précisant à propos du Mistral et de la Tramontane que "les effets de foehn sous les reliefs sont caractéristiques"
Erica Humbert-droz
Vous avez dit « tempête » ?
Au large de Bastia
Je n'oublierai jamais ma première, j'espère la dernière tempête, vécue au large de Bastia. C'était il y a 10 ans, en septembre 2001, avec une équipe « d'avaleurs de Milles », candidats au permis mer.
Partant du mouillage de Tamarone près du Cap Corse, nous faisons route au sud, par la côte Est. La météo annonce un vent d'Est dominant force 3, pas de BMS en cours. Tout à coup, à 2-3
milles devant nous, une barre blanche ! Le vent d'Ouest - venant de la montagne - se lève. Nous prenons 3 ris, la voile d'artimon est affalée. L'anémomètre monte en quelques minutes de 10 à 30 nœuds. La barre blanche se rapproche avec un bruit de grondement infernal. La mer se creuse, des vagues de 2-3 mètres
très courtes - nous sommes près de la côte, à environ 2 milles au large de Bastia. Le vent forcit encore. Le moteur mis, je demande à Bernard, le second, de mettre en place le tourmentin, ce qu'il fait en quelques minutes en excellent équipier et navigateur !
L'anémomètre en bout de course
A présent, le vent est établi à 50, puis 65 nœuds. Sous les rafales, l'aiguille de l'anémomètre est bloquée tout en bas du cadran – elle ne peut aller plus loin, soit environ 80 nœuds ! Vent de travers, nous avons de la peine à tenir notre cap.
Que faire ? Il faut prendre une décision. Se mettre en fuite et arriver sur Elbe qui se trouve à 35 milles, de nuit, avec une mer forte au large ? Ou, "tirer des bords" sur 2 milles pour se mettre à l'abri à Bastia ?
Je décide de mettre le cap sur Bastia. Au tourmentin seul et, afin de pouvoir passer à travers les plus grosses rafales et vagues, le moteur est poussé à 3000 tours. Le bateau est stabilisé, nous arrivons à faire route en "tirant des bords". Je suis à la barre, Bernard aux écoutes du tourmentin. Devant nous, la mer est blanche. Nous surveillons les vagues et embruns qui nous arrivent dessus avec une force terrible. Les lames blanches déferlent et passent en nous fouettant
méchamment.
Des bottes plus qu’utiles !
Le restant de l'équipage est enfermé dans le carré. De temps en temps, l'un d'eux ouvre le roof, panneau de la descente : "Vous devriez entendre les bruits, grincements et craquements, est-ce que… ça tiendra le coup?"
Je parle au bateau : "Allez, tiens bon! " Je prie "LE Dieu » de service…
Aller au WC ? Exclu ! Il ne faut pas y penser. Donc, il y a les bottes !
Chaque virement de bord est calculé et demande une grande concentration pour passer entre deux déferlantes, suivi d'un "ouf" de soulagement et satisfaction complice avec mon second. On avance lentement, mais on avance !
Deux milles et deux heures plus tard… nous arrivons à l'entrée du port. Il s’agit maintenant d’effectuer des manœuvres d'amarrage avec plus de 40 nœuds de vent à l'intérieur du port, et - pourvu qu'il y ait une place, si possible face au vent…!
Merci, la Capitainerie !
Non pas sans peine, nous tournons en rond dans le petit avant-port et préparons amarres et pare battages. Puis, surprise : pas
une, mais deux annexes viennent à notre rencontre ! C'est la capitainerie qui (me dira-t-elle plus tard), nous a aperçus déjà lorsque nous étions au large et qui vient nous proposer leur aide.
Plus tard, toute l'équipe est assise autour d'un "Casa" au bistrot du port. On raconte, les images défilent dans notre esprit… on exprime ce qu'on a ressenti. Des gens qui nous ont suivis depuis la
jetée près du phare, posent des questions, nous dévisagent…Nous sourions – même moi, malgré mon visage écarlate et enflé par les embruns !
Il se trouve que plus tard, lorsque je raconte cela,
personne ne me croit. On me dit que je me trompe car il n’est pas possible qu’un vent fort d’Ouest crée une mer forte près de Bastia. Seule la capitainerie en est témoin !
2010, soit 10 ans après.
J’ai parcouru des milliers de Milles entre l’Italie,
la Turquie, la Tunisie, la Croatie, la Grèce, en Sardaigne - et en Corse. J’ai navigué en moyenne six mois par an, les hivers étaient passés soit en Corse, soit en Turquie.
Eh oui, la Méditerranée !
Parfois des candidats au permis mer disaient: « J’ai fait une croisière en Manche ; il y avait 50 nœuds de vent - et des creux de 10 m ! Je
viens en Méditerranée pour faire des Milles dans une mer calme « pour touristes » … Le vent se lève, 20, 30 nœuds ; la mer se forme,
2-3 mètres de creux. Et, qui vois-je, m’annonçant avec un visage vert ? Le candidat: Ah non, je débarque, ce n’est pas pour moi !
Ou d’autres encore : « Que j’aimerais donc avoir une tempête – juste pour voir ! »
Je ne réponds plus. Car, il n’y a pas vraiment des
mots pour décrire et transmettre ce qu’on a vécu !
Erica
Humbert-Droz
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Les Plages de Salvador de Bahia
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