Le localisme dans le surf : entre protection des spots et tensions culturelles

Keanu Reeves en prise avec des locaux dans le cultissime Point Break

Né dans les années 1960 sur les côtes de Californie et d'Hawaï, le localisme est une composante persistante de la culture surf. Si cette forme de territorialité repose sur la défense de certains spots contre l'affluence extérieure, elle a également façonné des codes sociaux, parfois conflictuels, au sein de la communauté des surfeurs.

Aux origines du localisme : un héritage d'Hawaï et de la contre-culture californienne

Le localisme prend racine dans les années 1960, période d'explosion de la pratique du surf sur les plages californiennes et hawaïennes. À Hawaï, berceau historique du surf, cette forme d'appropriation culturelle se mêle à une revendication identitaire forte. Pour les surfeurs hawaïens, le surf n'est pas un simple sport, mais une expression spirituelle enracinée dans l'histoire du peuple autochtone.

Face à l'arrivée croissante de surfeurs américains blancs, souvent perçus comme irrespectueux des coutumes locales, des groupes tels que les "Da Hui" apparaissent pour revendiquer un droit d'antériorité sur certains spots. En Californie, le phénomène prend une tournure différente, ...

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