Longue de presque 500 kilomètres, la Saône présente moult visages et paysages différents au plaisancier fluvial. La portion la plus en aval, qui relie Mâcon à Lyon, longue d'environ 83 kilomètres, se termine dans le quarier lyonnais récemment rénové appelé Confluence.

C'est le musée éponyme - Musée des Confluences - qui marque la fusion des deux cours d'eau, le Rhône et la Saône.
Veille attentive et permanente
"Cette portion de la Saône est assez fréquentée par des bateaux de commerce" explique Philippe Costeur, qui a eu la gentillesse de nous guider tout au long de notre périple sur la Saône. "Il est important de bien veiller et d'observer les autres usagers. Il ne s'agit pas d'un stress car, au passage, on croisera de superbes paysages et des coins cachés bien agréables. Puis, les nombreuses tables qu'on croisera seront autant d'occasions de faire une pause gourmande bien méritée."
Après avoir passé Mâcon, on ne trouvera plus de loueurs de bateau "longue durée", tout au plus des locations à la journée de petites embarcations. Cela demeure une opportunité de changer de rythme en cours de croisière.
"Ce tronçon ne compte pas moins de dix zones de vitesse où il est possible de pratiquer le ski nautique, le wake et d'autres activités. Ces zones sont toutes signalées et balisées. Par ailleurs, la vitesse est limitée à 30 km/h sur l'ensemble du parcours, sauf à Mâcon et Lyon où la vitesse est limitée à 12 km/h." Et les contrôles de vitesse ne manquent pas.
Le passage de Mâcon doit se faire avec prudence
"A Mâcon, passez saluer Saint Nicolas (Saint Patron des bateliers) sous le pont Saint Laurent. Deux villes se font face ici, Mâcon sur la rive droite et Saint-Laurent sur la rive Gauche. Un très grand ponton de plaisance est présent en plein centre-ville, idéal en journée pour faire ses courses. Je le déconseille la nuit, il est très bruyant et peu propice au repos" alerte Philippe.

Les choses ne sont pas nécessairement plus simples en sortie du centre-ville de Mâcon. "Après le passage du second pont, on sort du centre-ville puis on arrive au niveau du port de commerce mâconnais. Là, il n'est pas rare de croiser de très gros convois (135 mètres de longueur) qui manœuvrent et débouchent de différents dépôts. Ils sont prioritaires et ne voient pas toujours les petits bateaux. Cette zone ne propose aucun arrêt pour les plaisanciers, il faut donc la traverser aussi rapidement que possible, mais avec le maximum de prudence" explique celui qui a déjà eu à traverser de ...

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