Pour vous, le meilleur gilet de sauvetage !

Même s'ils sont souvent réglables et donc adaptables, il faut choisir son gilet de sauvetage en fonction de son activité et de sa corpulence. Voici quelques explications pour vous y repérer dans les catalogues des équipementiers.

Un gilet de sauvetage pour qui ?

La réponse à cette question est assez simple : pour tous les pratiquants ! À la rame, à la voile, au moteur… tout individu qui va sur l'eau devrait porter un gilet.

Si les gilets de sauvetage en mousse restent volumineux, gênant pour la pratique de notre sport nautique (sauf pour les modèles 50 N), l'arrivée des gilets gonflables depuis les années 2000 et surtout leur homologation, les rendent portables en toute circonstance.

Plus d'excuses de ne pas en être équipé au moment de tomber à l'eau.

Ce qu'en dit la réglementation

  • Navigation à moins de 2 milles d'un abri : un équipement individuel de 50 Newton minimum par personne.
  • Navigation entre 2 et 6 milles d'un abri : un équipement individuel de 100 Newton minimum par personne.
  • Navigation au-delà de 6 milles : un équipement individuel de 150 Newton minimum par personne.

Ces équipements devront être conformes à la directive sur les équipements individuels de prévention de la noyade en présentant un marquage CE ou approuvés SOLAS.

À partir du moment où l'on porte un gilet, autant en porter un de qualité et surtout dont on est sûr de son efficacité. Pourquoi se limiter à un 100 Newtons quand un 150 Newtons assure le redressement du naufragé ?

Choisir son gilet selon son activité

Un N qui veut dire Newton. C'est l'unité de mesure de flottabilité.

50 Newtons : Aide à la flottabilité, suffit pour des activités comme le ski nautique, le canoë –kayak, la planche à voile ou le dériveur. Il aide le maintien hors de l'eau d'un utilisateur conscient. Il n'assure pas le retournement d'un naufragé inconscient ni le maintien hors de l'eau des voies respiratoires (bouche, nez).

100 Newtons : Ce sont les gilets préconisés pour la navigation côtière à moins de 6 milles d'un abri. Ils pourront se trouver à bord de tous types d'embarcations (voile ou moteur). Ces gilets assurent le retournement en 10 secondes et gardent les voies respiratoires hors de l'eau.

150 Newtons ou plus : Ce sont les gilets préconisés pour la navigation hauturière (plus de 6 milles d'un abri). S'il garde la tête du porteur hors de l'eau, ils doivent assurer le retournement du naufragé en 5 secondes.
Aucune réglementation plaisance n'oblige à porter un gilet de plus de 150 Newtons, comment expliquer que des fabricants en proposent ? Ces gilets ont été définis pour des usages professionnels, quand le porteur est équipé de vêtements de protection lourds. Ces vêtements peuvent gêner le retournement du naufragé. Avec une plus grande flottabilité, ce retournement est accéléré.

Choisir son gilet selon son poids, sa taille

Un gilet de sauvetage de 100 (ou 150) Newtons est une catégorie. Au sein de cette catégorie, c'est votre poids qui définit le gilet à porter. En effet, les personnes entre 50 et 70 kg n'ont pas besoin de la même flottabilité qu'une personne de plus de 70 kilos. Toutes ces données sont indiquées sur l'étiquette (et dans les descriptifs produits). Même si la lattitude des gilets est grande, il faut vérifier la compatibilité avec son poids.

Il existe aussi des tailles de gilet (XS, M, XL et XXL) suivant votre taille et votre corpulence. Choisissez votre gilet en fonction et surtout réglez-le suivant votre gabarit. Attention, n'oubliez pas quand vous essayerez votre gilet dans votre salon, qu'il doit se porter au-dessus des vêtements de mer souvent volumineux.

Gilet mousse ou gonflable ?

Gilet en mousse (dans le jargon, on dit gilet à flottabilité interne) : ils sont conçus pour les activités qui se pratiquent dans l'eau ou à la surface (ski nautique, kayak, stand-up-paddle, planche à voile…). Les pains de mousse qui le constituent protègent aussi des chocs et assurent une première protection thermique. S'ils sont incontournables dans la catégorie 50 Newtons, ils deviennent vite volumineux et inconfortables à partir de 100 Newtons.

Gilet gonflable : Ce sont les gilets de sauvetage tout plat souvent en forme de U, comme une écharpe autour du cou. Équipés d'une bouteille de CO2 (dioxyde de carbone ou gaz carbonique), ils se gonflent en quelques secondes soit sur la sollicitation du naufragé (déclenchement manuel), soit de façon automatique en tombant dans l'eau. Ce sont les gilets que nous recommandons dès lors que l'on a besoin de plus de 100 Newtons.

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Patrice Flottes
Patrice Flottes
Avant de remplacer la cartouche de gonflage, faites un essai en piscine avec la "vielle" cartouche. En général, les maitre-nageurs ne sont pas très chauds pour ce type d'expérience mais on peut toujours solliciter une autorisation. 1/ On peut se demander si un gonflage automatique est vraiment sécurisant. Cet automatisme peut vous bloquer dans une enceinte couverte et/ou une évacuation par un passage étroit. D'un autre coté le gonflage automatique assure la flottaison d'une personne inconsciente. A vous de décider. Personnellement, pour être resté coincé dans une échelle à crinoline suite à un gonflement intempestif sous la pluie, c'était l'époque des pastilles solubles de déclenchement, j'opte pour la commande manuelle. 2/ Vous vous apercevrez que la sous-cutale, réglable, est INDISPENSABLE 3/ Le retournement d'une personne en position ventrale et immobile est loin d’être garanti, surtout en l'absence de sous-cutale avec un gilet au niveau des oreilles. 4/ Pour compléter l'équipement, cyalume, couteau etc, il faut des poches et on en trouve rarement sur les gilets auto-gonflants.
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