Quand embarquer à bord d'un radeau de sauvetage ?

© Chris Beeson

Naviguer en mer exige de savoir quand agir pour assurer sa sécurité, voire sa survie. Mais quand est-il vraiment temps d'embarquer dans un radeau de sauvetage ? Cette décision, bien que vitale, est régie par des considérations précises.

En mer, il faut avoir une vigilance constante et une compréhension des mesures de sécurité à prendre en cas de détresse absolue. Déterminer le moment opportun pour embarquer dans un radeau de sauvetage peut alors devenir une question cruciale. Cette décision, vitale pour la survie en mer, est guidée par des considérations précises. On vous explique quoi faire si cette situation venait à arriver.

Bien analyser la situation du bateau

Si votre bateau ne coule pas, il est fortement recommandé de rester à bord et d'y amarrer votre radeau de sauvetage de façon préventive. Il ne faut utiliser le radeau de survie qu'en dernier recours, lorsque vous êtes certains que le bateau est sur le point de couler ou en cas d'incendie dévastateur, et toujours après avoir passé votre MAYDAY et déclenché votre balise de détresse.

Un bateau même à moitié immergé sera toujours plus visible qu'un radeau, surtout dans une mer formée !

© Graham Snook, Plastimo
© Graham Snook, Plastimo

Lorsque le navire est sur le point de sombrer, l'équipage doit embarquer à bord du radeau de sauvetage sans tarder. Ne pas oublier de récupérer au préalable le sac étanche avec le matériel de survie rassemblé. Un couteau sans pointe est fixé dans le radeau à proximité de l'amarre pour la couper, afin de ne pas être emporté par le bateau lors de son immersion. Une fois à bord, conserver son gilet.

En cas de retournement

Il peut arriver qu'un radeau se présente à l'envers une fois déployé. Dans ce cas, pas de panique. Il suffit de tirer sur le bout prévu sous le radeau tout en faisant levier avec votre pied posé sur la bouteille. Le radeau se retournera progressivement.

Mon radeau est percé, que faire ?

En cas de percussion, jusqu'à 200 bars de pression sont délivrés dans la chambre d'un radeau. Sa construction se doit donc d'être, de base, extrêmement solide. Les radeaux Plastimo, par exemple, sont dotés de doubles chambres : l'une, intérieure, en polyuréthane, extensible à 700 % et offrant une résistance considérable à la perforation, et l'autre, extérieure, en PVC 1100 decitex, résistant à l'abrasion. Les coutures et les bandes thermocollées assurent à la fois résistance et étanchéité à l'air. Si malgré ces dispositifs de sécurité, votre radeau venait à être perforé, ce qui est extrêmement peu probable, chaque unité est équipée d'un kit de rustine pour effectuer les réparations nécessaires. Grâce au système incluant différentes chambre de flottabilité, vous pourrez réparer votre chambre à air facilement.

©  Plastimo
©  Plastimo

Rappelez-vous qu'en cas de détresse extrême et loin des côtes, l'annexe ne peut pas remplacer le radeau de survie qui, lui, est conçu pour être stable par tous les temps et accroître la visibilité des naufragés dans une mer formée.

N'essayez pas d'ouvrir votre radeau sans y être contraint.

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