Aïna Enfance et Avenir remporte la première étape du Défi Atlantique

Aïna Enfance et Avenir © Pierrick Garenne / GPO

Le Class40 Team Aïna 151 Enfance et avenir d'Aymeric Chappellier et ses deux équipiers, Eric Quesnel et Rodrigue Cabaz, a franchi la ligne d'arrivée de la première étape du Défi Atlantique, entre Pointe à Pitre et Horta aux Açores ce mardi 2 avril 2019 à 7 heures, 46 minutes et 19 secondes (heures françaises). Au total, le parcours aura duré 9 jours, 15 heures, 46 minutes et 19 secondes, à la moyenne de 9,60 noeuds.

Parti en tête le 23 mars 2019 de Pointe-à-Pitre, le Rochelais Aymeric Chappellier et ses coéquipiers -  Eric Quesnel et Rodrigue Cabaz — remportent ce 2 avril la première étape du Défi Atlantique. Sur leur Class40 Aïna Enfance et Avenir, les trois hommes ont tenu les rênes tout au long de ses 2230 milles jusqu'à Horta. Ils sont suivis une route sans anicroche : monter jusqu'à 40e degré de latitude nord avant de tourner à droite et de filer plein Est vers l'archipel Atlantique.

Pour les derniers 400 milles, l'équipage a dû faire face à un vent de plus de 30 nœuds et une mer creuse et croisée. Avec vraisemblablement plus de 10 heures d'avance sur son poursuivant direct - Earendil, skippé par Catherine Pourre et ses trois hommes d'équipage Franco-italiens, Aymeric Chappellier prend une avance confortable pour la 2e étape entre Horta et La Rochelle dont le départ sera donné lundi 8 avril.

© Bateaux.com

" Une belle course pour cette première étape. Il reste à gagner la deuxième. On savait que le front arrivait au bout de 5 jours. Il fallait attaquer dans le tempo, imposer un rythme soutenu pour creuser un écart dès le départ avant l'arrivée du front. Il fallait se placer.

La stratégie était claire, mais le bon placement n'était pas facile à trouver, avec des fichiers qui se contredisaient. On a affiné au coup par coup sans prendre les routages au pied de la lettre. Il fallait trouver la bonne trajectoire. Le front nous a un peu ralentis, 3 heures, et Catherine (Pourre) est passée très vite aussi.

Je n'étais pas inquiet, car je savais que l'on allait encore creuser. La première partie au reaching était musclée, rapide, mais très humide. Partir à trois sur un Mach 40, c'est un peu la guerre. Il faut trouver sa place. Rodrigue et Éric ont toujours répondu présents, avec du mordant. On a nos automatismes, on s'est créé notre petit univers et on va le garder pour la deuxième étape. On a un petit matelas sur le reste de la flotte. Rien n'est fait. Horta est une de mes destinations préférées qui me réussit plutôt bien. On a eu un spectacle incroyable avec une baleine et son baleineau. On est un peu fatigué, mais tout ira bien après une bonne nuit » a indiqué Aymeric Chappellier.

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