Piloter un bateau fluvial sans permis, mais comment-est-ce possible ?

Sans permis, mais pas sans document © Olivier Chauvin

"Sans permis" : cette mention accolée aux bateaux de location fluviaux ne manque pas d'interpeller. Pour autant, les locataires ne peuvent pas naviguer sans formation ni précaution. Voici les subtilités du nolisage fluvial.

Aux débuts de la location fluviale, les bateaux étaient souvent motorisés avec des hors-bord de 9,9 cv qui était alors la limite admissible sans permis. Si cette puissance suffisait à peu près à la propulsion, elle ne permettait pas au bateau de s'arrêter ni de manoeuvrer en sécurité. Pour ne pas pénaliser cette activité naissante, le législateur a eu l'intelligence de reconnaître ses spécificités et de créer une catégorie adaptée : le coche de plaisance nolisé.

Le coche de plaisance une catégorie spécifique

Le coche de plaisance définit un bateau habitable de moins de 15 mètres et dont la vitesse est bridée pour se conformer aux limites imposées sur la voie d'eau concernée. Il est nolisé dès lors qu'il est proposé par un loueur qui l'exploite sur certaines voies d'eaux réputées sûres. L'exploitant doit être titulaire d'un agrément valable 5 ans et les bateaux doivent subir un contrôle technique annuel et une expertise au sec tous les 5 ans. Le noliseur se doit en outre de former chacun de ses clients au pilotage du bateau, de les informer sur les conditions de navigation, les zones praticables et sur les éventuelles limitations dues au niveau d'eau ou aux aléas météo.

Une expertise au sec est exigée
Une expertise au sec est exigée

Une carte de plaisance provisoire

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