La descente de la mer rouge restera une vraie partie de plaisir, pas d'arrêts si ce n'est très bref a Port Ghalib, une marina sortie du désert, le temps des formalités de sortie des eaux égyptiennes. Après trois jours de pur bonheur avec un bon vent de travers, le vent est doucement tombé, laissant monter une température presque insupportable.
De la drogue à tous les coins de rue de Djibouti

Et puis c'est l'arrivée à Djibouti dans ce recoin de l'Afrique, ancienne colonie, qui semble avoir été totalement abandonnée. En dehors du mythe de cet endroit, ce qui frappe le plus en arrivant est tous ces types, l'air halluciné, avec au coin d'une joue une grosse boule, comme un gros abcès. C'en est un, mais pathologique, pas dentaire. Tout le monde à Djibouti est accro au kat. Chacun se promène avec ses branches dans une main et sa boule dans la bouche.
Malgré mon ouverture d'esprit aux particularités locales, la déchéance de ce peuple m'a laissé un goût très amer. A tel point que je n'ai pas fait une seule photo de cet endroit. À Djibouti, la vie est dure, principalement avant l'arrivée de l'avion en provenance d'Éthiopie à 14h00, source de livraison du kat. D'une passivité énervée, la population entre dans une passivité inspirée, les yeux hallucinés, le discours divaguant… Et pour accélérer un peu et poivrer leur défonce, ils se repassent des sachets de "brune de Djibouti". De l'héroïne, qu'ils se passent sur les dents, fièrement. En plus, dès qu'ils peuvent, ils boivent à s'étouffer.
Une mauvaise expérience de gardien de bateau

Ça a été le cas d'Hussein, venu dès ...

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