Pour Philip Plisson, la tempête c'est noir et blanc. Pas de couleur dans le reflet des vagues, pas de nuance dans l'écume. Tout se joue dans les gris. Pourtant ce photographe qui s'est fait un nom en immortalisant la mer les jours de grand vent a su nous livrer de beaux coins de ciel bleu éclatant devant un gros cumulus sombre et menaçant.

Mais dans son 85e ouvrage (85 !), il a décidé de supprimer la couleur. Sauf pour traiter de la SNSM. Ce sont les seuls qui ont le droit à voir le orange (couleur de la sécurité) qui reste originelle au milieu de la mer grise. Drôle de choix – pas vraiment esthétique - que cette dizaine de photos ainsi retraitées à la fin du livre !



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