Pouvez-vous nous parler de l'évolution des foils depuis 2015 ?
Le foil c'est un projet sur lequel on a commencé à travailler pour le Vendée Globe 2016.
Sur le dernier Vendée Globe, on a conçu des bateaux en imaginant qu'on pouvait mettre des foils dessus. On n'était pas trop surs de la pertinence de ce choix. On a continué à faire ce que l'on savait faire, à savoir, dessiner des bateaux puissants, avec des carènes faites pour développer beaucoup de puissance, sur laquelle on a rajouté des foils. On a d'abord fait une première version, puis une deuxième. Il s'est passé une année et demie pendant laquelle on a hésité à continuer sur cette voie ou à revenir dans une voie plus traditionnelle.
À la deuxième version de foils, on a décidé de continuer dans cette voie.
Quelles étaient les différences entre ces deux versions de foils ?
Avec la première version, on a appris à faire voler, mais on s'est rendu compte que les foils n'étaient pas polyvalents. On avait de gros gains à certaines allures, mais du négatif sur d'autres allures.
Avec la deuxième version de foils, on avait confiance dans le fait que les foils pouvaient être polyvalents et ne pénalisaient pas trop le bateau dans certaines allures.

Qu'a changé le Vendée Globe 2016 ?
Le Vendée Globe est arrivé et on a validé le fait que les foils étaient largement gagnants sur les IMOCA traditionnels. ...

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