Yves Parlier, vainqueur de coeur du Vendée Globe 2000
Quand on tape "Vendée Globe 2000" dans la barre de recherche Google, la suggestion de requête propose d'abord Yves Parlier, puis Ellen Macarthur, et enfin Michel Desjoyeaux. Pourtant c'est ce dernier qui est arrivé premier de la course. Il a gagné l'épreuve, mais sa victoire n'a pas fait couler autant d'encre que le démâtage, remâtage et la fin de course miraculeuse d'Yves Parlier, ou que la seconde place d'Ellen Macarthur, qui devient à son arrivée, la femme la plus rapide à la voile autour du monde et la première et seule femme jusqu'à ce jour, à monter sur le podium d'un Vendée Globe.
Pourquoi ces histoires marquent-elles plus nos esprits que les victoires ?
"La sérotonine et la dopamine sécrétées lors d'une émotion forte jouent un rôle fondamental de médiation entre les neurones. Elles permettent donc de renforcer les connexions et d'imprimer de manière plus profonde les souvenirs", peut-on lire dans le livre "Révélez les super pouvoirs de votre mémoire" écrit par Yoann Allardin et Valentin Michel. Ce sont donc les émotions que nous ressentons lors d'un événement, qui impriment plus ou moins durablement un souvenir dans notre mémoire. Ainsi nous nous rappelons tous où nous étions quand Jean Le Cam a sauvé des eaux Escoffier en 2020 mais nos souvenirs ne situent pas aussi bien l'arrivée du vainqueur de cette édition. Les émotions fortes que nous avons vécues avec ce naufrage, alimentées par la communication intense autour de cet évènement, ont marqué à jamais notre esprit. Alors on comprend que pour capter l'attention du public, il faut l'émouvoir. Et pour l'émouvoir, il faut communiquer.

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