Un bateau simple à utiliser et économique
À l'heure où la plaisance est appelée yachting et réservée à une élite fortunée, le célèbre architecte et navigateur Jean-Jacques Herbulot va bouleverser les codes. On est en 1951, année de naissance du Vaurien, un dériveur monotype léger et économique construit en contreplaqué.
À l'origine, construit à la demande de Philippe Vianney, fondateur de la célèbre école des Glénans, le Vaurien a démocratisé la navigation de plaisance. Au lancement des Glénans, l'ancien résistant se fait offrir quelques Argonautes, bateau-école dessiné par Jean-Jacques Herbulot pendant la guerre, mais celui-ci ne plait pas.

Des débuts aux Glénans
Philippe Vianney demande alors à l'architecte de lui dessiner un bateau, simple à utiliser par les débutants et économique à produire et à acheter. Le contreplaqué répond parfaitement à cette philosophie et c'est de ce matériau que naitront les Vauriens. Pour le tarif, celui-ci ne devra pas dépasser le prix de deux vélos. Le dériveur s'affiche donc au tarif de 55 000 F (aujourd'hui 1603 €), soit quatre fois et demie moins cher que le Sharpie, premier dériveur du marché, d'une longueur de 9 m.
La longueur est fixée à 4,08 m — la longueur des feuilles de contreplaqué ...

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