La Caravelle, une prame idéale pour apprendre la voile

© Polo

La Caravelle — on ne parle pas ici du voilier d'expédition portugais du XVe siècle, mais de ce petit bateau de service, distingué par sa marotte, sur lequel on tirait ses premiers bords dans les écoles de voile des années 1960 à 1990. À l'image du Vaurien, c'est l'école des Glénans qui le met en lumière.

Un dériveur de servitude

La Caravelle est un dessin de 1953 du célèbre architecte de l'époque — et fin régatier — Jean-Jacques Herbulot. Comme le Vaurien ou encore l'Argonaute, il est de ces dériveurs qui ont permis de démocratiser la plaisance dans les années soixante. Pourtant ce n'était pas sa vocation première.

En effet, avec une longueur de 4,60 m, la Caravelle — qui se mène à l'aviron ou à la godille — est une prame de servitude pour les pêcheurs. (NDLR : une prame est une embarcation utilitaire à fond plat et non pontée). On reconnait le petit dériveur grâce à son étrave coupée - appelée marotte – que l'on retrouve également sur l'Optimist et son bouchain vif.

Bateau accompagnateur aux Glénans

Construite en contreplaquée, la Caravelle ne remporte pas l'adhésion des thoniers. C'est alors que Philippe Vianney — fondateur de l'école de voile des Glénans — décide de l'utiliser comme bateau accompagnateur. Les moniteurs s'en servent pour rejoindre les différentes ...

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