La fibre de carbone recyclée va-t-elle transformer la course au large ?

Le carbone est très polluant mais très performant

Face à l'urgence climatique, le nautisme explore le potentiel des matériaux recyclés. François Gabart et Armel Tripon portent des projets ambitieux autour de la valorisation des déchets de carbone générés par le milieu de la course au large. Leurs initiatives distinctes démontrent que durabilité et performance ne sont pas incompatibles, mais nécessitent des efforts techniques et financiers.

Le secteur nautique, souvent à la pointe de l'innovation technique, doit relever un défi de taille : réduire son impact environnemental. Les matériaux composites, essentiels pour garantir performance et légèreté, sont parmi les plus difficiles à recycler. Pourtant, le carbone recyclé, issu notamment de l'aéronautique, apparaît aujourd'hui comme une solution crédible. Deux figures de la course au large, François Gabart avec MerConcept et Armel Tripon avec son projet d'IMOCA bas carbone, mènent des initiatives distinctes qui s'inscrivent dans cette dynamique.

MerConcept : structurer une filière pour les composites 

MerConcept, fondé par François Gabart, s'investit dans la création d'une économie circulaire pour les composites. En collaboration avec Extracthive, spécialiste des matériaux complexes, l'entreprise s'attaque au recyclage des fibres de carbone issues de bateaux en fin de vie. Actuellement, ces déchets sont majoritairement enfouis ou incinérés, une solution peu durable.

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