Au départ du projet, Laurent Petit, qui comme son patronyme ne l'indique pas du tout, toise un bon 1,90 m. Notre homme, la cinquantaine bien entamée, paraît gaillard et costaud quand il nous présente son Guiclemanac'h – on vous épargne la signification de ce nom bizarre à consonance bretonne, sachez juste qu'il s'agit d'un assemblage de début de prénoms. Sa canne qu'il vient de poser contre l'étrave trahit toutefois sa pathologie : une maladie neurologique dégénérative qui diminue ses capacités physiques. Concrètement, Laurent ne peut plus faire de voile seul sur un voilier "normal" puisqu'il n'a plus la possibilité se marcher sur un pont, surtout s'il est gîté.

Un voilier adapté à son handicap
Dur pour un gars qui n'arrête pas de naviguer depuis plus de 10 ans… Cet ancien géologue et prof de physique a fait sa formation aux Glénans, a passé ses permis côtier et hauturier, son Capitaine 200 avant d'être salarié comme chef de bord. Jusqu'en 2013, il a pu enchaîner des belles navigations : Granville/Cadix, Tunisie/Malte… ...

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