Voilier et hippopotames, une cohabitation insolite mais qui existe
Lorsqu'on évoque la navigation en eaux africaines, l'imaginaire se remplit de panoramas saisissants et d'une faune sauvage. Derrière la quiétude apparente des eaux douces des rivières, mais aussi des eaux salées des marinas, se cache un risque imprévisible, et parfois mortel, lié aux rencontres avec les hippopotames. L'expérience de Basile et Martin, plaisanciers français établis en Afrique du Sud, ancré au port de Richard Bay, dans la province du KwaZulu-Natal, rappelle à tous les navigateurs les mesures vitales à prendre pour prévenir les confrontations dangereuses avec ces colosses semi-aquatiques.
Chaque jour, à plusieurs reprises, les deux frères doivent rejoindre leur voilier à l'aide de leur annexe, en faisant preuve d'une vigilance renforcée. Régulièrement, les hippopotames sont là. Ceux-ci observent les nouveaux visiteurs venus troubler leur tranquillité, en gardant généralement une bonne distance vis-à-vis des embarcations. Les plaisanciers doivent néanmoins composer avec leur présence, et s'adapter. Souvent, un simple détour suffit. Parfois, il s'agit plus d'une bonne frayeur, témoigne l'un des frères, Martin : ''Une fois, j'étais seul dans l'annexe, et la peur m'a envahi lorsque le puissant mâle solitaire s'est approché de moi... La situation la plus angoissante survient la nuit, lorsque leur présence est dissimulée à nos yeux. Les hippopotames peuvent lancer des attaques rapides et fatales en quelques secondes ; c'est un fait remarquable que je n'imaginais pas''.

Des règles pour éviter la confrontation avec les hippopotames
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