Ecogeste 6/7 :  Je pratique un ancrage respectueux des fonds marins


Ecogeste informe les plaisanciers des bonnes pratiques à mettre en oeuvre lors de votre activité de plaisance. La volonté de cette campagne est de faire prendre conscience aux plaisanciers à travers 7 vidéos d'information. Suite de la campagne avec une explication sur la façon de mouiller son ancre sans abimer les herbiers.

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Mouiller son ancre est un geste qui paraît sans conséquence. Pourtant, il est aujourd'hui reconnu que les ancrages ont un impact sur les espèces fixées, et les habitats (Posidonie, coralligène et même les rochers). L'herbier de Posidonie subit des perturbations multiples qui ont engendré sa régression sur une bonne partie du littoral. La Posidonie est protégée depuis 1988 au niveau français ainsi qu'au niveau européen (habitat d'intérêt communautaire prioritaire). Il est primordial de participer à sa préservation.

Des études ont montré qu'un ancrage sur un herbier de Posidonie peut arracher jusqu'à 250 feuilles à la fois ! Son impact va au-delà de celui de l'ancre, car la chaîne racle le fond dans le périmètre d'évitement.

  • Choisir de préférence une zone de sable pour le mouillage. Les zones de sable sont facilement repérables depuis la surface par leur couleur claire.
  • Utiliser un orin

Les mouillages organisés

Certains sites fréquentés sont équipés de mouillages fixes qui n'ont aucun impact sur les fonds. Actuellement, en Provence-Alpes-Côte d'Azur, on trouve les ZMEL* suivantes :

  • au Parc national de Port-Cros,
  • en baie d'Agay (St-Raphaël),
  • à Cavalaire-sur-Mer et au Rayol-Canadel,
  • à Cannes

Utiliser des ancres à moindre impact

Ce type d'ancre ou des systèmes de stabilisation pour les ancrages dans le sable se développement sur le marché. Quel que soit le type d'ancre, privilégier les fonds sableux.

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