Le plaisir de la manœuvre à la voile
Après un tour au chantier, il est temps d'embarquer sur le Bihan 5.80. Tandis que nous discutions à l'atelier, l'un des employés du chantier est allé chercher le bateau au mouillage. C'est donc au ponton qu'il nous rejoint, à la voile. En effet, le Bihan 5.80 que nous essayons n'a pas de moteur, mais malgré la faible brise ce matin-là, il se faufile aisément entre les bateaux au mouillage. Entre le foc autovireur et une belle pelle de safran, de taille identique à son grand frère de 6,50 mètres, le voilier se manœuvre facilement.

La réactivité du dériveur
Sous un ciel couvert, le vent se montre peu généreux, atteignant initialement péniblement les 10 nœuds. Pour autant, avec son poids mesuré de 560 kilos, il arrive rapidement à glisser hors des courants du golfe du Morbihan. Pour peu que l'on soit attentif à l'assiette longitudinale, l'étrave volumineuse, bien utile au portant, n'est pas un frein sur nos premières allures de près, avec nos 21 m2.



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