Quand la ligne d'arrivée du Vendée Globe 2024-2025 fermera-t-elle ?
La ligne d'arrivée du Vendée Globe 2024-2025 sera officiellement fermée le vendredi 7 mars 2025 à 8h00, soit 116 jours, 18 heures, 15 minutes et 46 secondes après le départ donné le 10 novembre 2024. Ce 7 mars, ce sera aussi le 52e jour après l'arrivée du vainqueur Charly Dalin. Cette durée est calculée en fonction du temps mis par le dernier concurrent à terminer l'édition précédente. Ainsi, lors de l'édition 2020-2021, le finlandais Ari Huusela sur l'IMOCA Stark était arrivée à la 25e et dernière place le 5 mars à 8 h 35, soit 36 j 14 h 31 min après le vainqueur, Yannick Bestaven.
Pourquoi une date de fermeture est-elle fixée ?
La date de fermeture de la ligne d'arrivée est mise en place pour plusieurs raisons :
- Gestion logistique : garantir l'organisation portuaire et la disponibilité des équipes aux Sables-d'Olonne.
- Sécurité des skippers : encadrer la durée de la course pour éviter des situations périlleuses dans des conditions météorologiques dégradées.
- Cohérence sportive : définir une période de référence permettant à tous les concurrents de courir sous les mêmes règles.

Que se passe-t-il si un skipper arrive après la fermeture de la ligne d'arrivée ?
Un skipper qui arrive après la date de fermeture de la ligne n'est pas classé officiellement dans la course. Toutefois, son exploit reste reconnu et salué par la communauté nautique et il peut figurer sur la liste des arrivants non classés. Il en va de même pour les skippers ayant abandonné et repris la course hors-course, comme Yannick Bestaven (Maitre Coq) sur cette édition 2024.
Le cas de Sébastien Destremau en 2016-2017, une exception remarquée
Lors de l'édition 2016-2017, le skipper français Sébastien Destremau, à bord de TechnoFirst - faceOcean, a franchi la ligne d'arrivée le 11 mars 2017 après 124 jours de course, soit 10 jours de retard, mais les organisateurs ont décidé de prolonger la durée afin de lui permettre d'être classé. Cette décision a été motivé par la volonté de récompenser la persévérance du skipper, mais aussi pour palier aux conditions météorologiques particulièrement difficiles ayant retardé les concurrents.
Cependant, l'organisation a par la suite décidé de revenir à une politique plus stricte, afin de préserver l'intégrité compétitive de la course.