Un tour d'Atlantique : être dans le bon sens et au bon moment

De plus en plus de marins, confirmés ou néophytes mais également de familles, partent pour un fameux "tour de l'Atlantique". Si la tendance à larguer les amarres se démocratise, que ce soit pour quelques mois sabbatiques ou sans date de retour, certaines routes à suivre s'imposent, météo oblige. Vents dominants, courants océaniques, saison des cyclones, nous faisons le point sur la trajectoire de ce nouveau rêve.

Quand il est question du bon sens

Certains coureurs au large se sont illustrés à faire un tour du monde à l'envers, c'est à dire en partant contre les vents dominants. A moins que l'on soit féru de près, si l'on veut quitter sa vie de terrien surbooké le temps d'un break, ce n'est pas pour lutter obstinément contre les éléments. Se laisser porter par un doux Alizé semble, il faut l'avouer, bien plus séduisant.

Coucher de soleil sur Lanzarote, archipel des Canaries
Coucher de soleil sur Lanzarote, archipel des Canaries

Historiquement, à l'époque du commerce triangulaire, les navires n'étaient pas fait pour remonter le vent. C'est à ce moment là, au XV siècle, qu'est née la "volta do mar" qui signifie "la route maritime", en portugais. Cette route suit dans le "bon sens" des courants marins et vents dominants. Les caravelles d'alors se laissaient lentement porter, chargées de leur cargaison.

Au départ de la France, les navires quittaient les ports de Nantes et de Bordeaux chargés de bière et de farine, et descendaient au Sud Sud-Ouest vers la belle ...

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