Quand il est question du bon sens
Certains coureurs au large se sont illustrés à faire un tour du monde à l'envers, c'est à dire en partant contre les vents dominants. A moins que l'on soit féru de près, si l'on veut quitter sa vie de terrien surbooké le temps d'un break, ce n'est pas pour lutter obstinément contre les éléments. Se laisser porter par un doux Alizé semble, il faut l'avouer, bien plus séduisant.

Historiquement, à l'époque du commerce triangulaire, les navires n'étaient pas fait pour remonter le vent. C'est à ce moment là, au XV siècle, qu'est née la "volta do mar" qui signifie "la route maritime", en portugais. Cette route suit dans le "bon sens" des courants marins et vents dominants. Les caravelles d'alors se laissaient lentement porter, chargées de leur cargaison.
Au départ de la France, les navires quittaient les ports de Nantes et de Bordeaux chargés de bière et de farine, et descendaient au Sud Sud-Ouest vers la belle ...

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