Combien gagne le vainqueur du Vendée Globe ?

Armel le Cléac'h à l'arrivée du Vendée Globe © DPPI / BPCE

Pour cette édition 2020 du Vendée Globe, ce sont 800 000 € qui seront répartis entre les différents skippers ayant bouclé leur tour du monde. Mais de quelle manière sont attribuées les récompenses ? Voici la réponse.

800 000 € répartis entre les 29 skippers

En 2016, Armel le Cléac'h, vainqueur du Vendée Globe, avait remporté 160 000 €. On est loin des primes au résultat d'autres sports professionnels comme le football, le tennis ou la formule 1. "1/4 ou un 1/8 de finaliste à Rolland Garros qui se fait éliminer gagne la même chose alors qu'il y passe 4 fois 3 heures, nous on fait 74 jours" expliquait le vainqueur lors de sa conférence de presse d'arrivée.

À titre de comparaison, en cas de victoire de l'Euro, chaque joueur de l'équipe de France de football empoche 300 000 €. Le vainqueur du Tour de France gagne pour sa part 500 000 €, et celui de Rolland Garros, 2 millions d'euros !

Au total, les skippers du Vendée Globe prétendent à une dotation globale de 800 000 €. Cette année, l'édition a augmenté de 200 000 € le prize money puisque pour la dernière édition, les finishers avaient du se répartir 600 000 €. Les 10 premiers gagneront donc 40 000 € de plus que sur l'édition précédente. Mais tous ne sont pas lotis à la même enseigne. Voici comment sont répartis les gains :

Vainqueur : 200 000 € (+ 40 000 € qu'en 2016/2017)

2e : 140 000 € (+ 40 000 €)

3e : 100 000 € (+ 25 000 €)

4e : 80 000 € (+ 25 000 €)

5e : 50 000 € (+ 10 000 €)

6e : 40 000 € (+ 10 000 €)

7e : 30 000 € (+ 5 000 €)

8e : 25 000 € (+ 5 000 €)

9e : 20 000 € (+ 5 000 €)

10e : 15 000 € (+ 5 000 €)

À partir du 11e, les concurrents classés recevront les 100 000 euros de reliquat de la dotation globale à parts égales, sans que leur part puisse être supérieure à la prime de 10 000 euros du 10e skipper. S'il y a encore un reliquat, celui-ci sera divisé et redistribué à parts égales à partir du 4e skipper classé.

Dans le cas où 10 Skippers, ou moins, seraient classés, le reliquat du montant des prix non distribués sera réparti à parts égales entre tous les Skippers classés.

Une notoriété et un avenir radieux

La prime de victoire attribuée par l'organisation n'est pas la seule que peut empocher le vainqueur. En effet, celui-ci bénéficie généralement d'une prime de la part de son sponsor. Mais la victoire où les bons résultats d'un skipper lui permettent aussi de renforcer la fidélité de son partenaire, mais aussi de trouver plus facilement un autre sponsor.

Par exemple, Armel le Cléac'h a pu compter sur le soutien de Banque Populaire pour la construction d'un nouveau maxi-trimaran. C'était également le cas de François Gabart, qui après sa victoire sur le Vendée Globe 2012 est passé à l'Ultim avec la construction du trimaran Macif.

D'autres bénéficient d'une belle notoriété, sans même gagner le Vendée Globe, mais en ayant des projets plein la tête. C'est le cas de Jeremie Beyou, qui signait avec Charal, après l'arrêt de son partenariat avec Maître Coq, à l'arrivée de la course.

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