Un Défi Azimut empli de suspens qui consacre trois vainqueurs différents

© Christophe Favreau

Le Défi Azimut qui réunissait 17 IMOCA s'est achevé ce dimanche 13 septembre 2020, au terme de trois épreuves au format complémentaire. Le plateau était relevé et le suspense à son comble, notamment sur les 48 h Azimut.

"La variété des formats a permis à de nombreux skippers de s'exprimer et d'être mis en lumière. Les Runs et le Tour de Groix sont toujours spectaculaires et appréciés pour la convivialité par les invités. Quant aux 48 heures en solitaire, au moins cinq bateaux auraient pu gagner tour à tour et le suspense à l'arrivée reste pour moi le clou de cette édition", expliquait l'organisateur Jean Marie Corteville

Si Armel Tripon (L'Occitane) s'est imposé sur les runs en réalisant le meilleur chrono, 23,25 nœuds, Jérémie Beyou (Charal), remporte pour la 2e année consécutive les 48 heures. Et pourtant, cette épreuve a mis les nerfs des concurrents à dure épreuve. Alors que l'on pensait la course acquise à Charlie Dalin (Apivia), en tête presque tout au long de l'épreuve, Kevin Escoffier (PRB) prenait le lead à 4 milles de la ligne d'arrivée.

L'Occitane en Provence (Armel Tripon) © Yvan Zedda
L'Occitane en Provence (Armel Tripon) © Yvan Zedda

Mais pourtant, c'est Jérémie Beyou qui l'emportait. Juste derrière lui, trois des quatre femmes de la flotte de cette épreuve : Samantha Davies (Initiatives-Cœur), Isabelle Joschke (MACSF) et Clarisse Crémer (Banque Populaire X). Un résultat inédit en course au large ! Et l'occasion de prouver que les IMOCA de plus ancienne génération ont encore leur mot à dire.

Samantha Davies (Initiatives-Coeur), 2e des 48 heures du Défi Azimut © Anne Beaugé
Samantha Davies (Initiatives-Coeur), 2e des 48 heures du Défi Azimut © Anne Beaugé

Enfin, dimanche 13 septembre, place au Tour de l'île de Groix et la victoire de Kevin Escoffier (PRB), désireux de prendre sa revanche sur sa 5e place des 48 h.

"Le bilan, il est hyper positif. On est venu pour se confronter, comprendre, se mesurer aux autres et c'est ce qu'on a fait pendant trois jours, dont les 48 H Azimut, sous plein d'allures différentes. On a vu que le bateau n'avait pas de trous de vitesse. J'étais plutôt bien, dans le match, donc ça, c'est hyper positif. Tout fonctionne à bord, on a pas mal de calages d'électronique à faire. C'est le gros dossier à venir. J'ai fait toute la course en mode compas, c'était un peu compliqué, mais sinon, c'est hyper positif. Sur les 48 H Azimut, on a pu se comparer, et se rassurer. C'est sympa de dire « on a un bateau qui va vite », mais il n'y a que lorsqu'on se mesure aux autres que l'on peut vraiment en être sûr. Cette course permet de se mettre dans une bonne dynamique course avant le Vendée. Ne serait-ce que pour reprendre des réflexes de placement, de trajectoires. Ça fait un moment que je n'ai pas régaté et ça s'oublie aussi. C'était un rendez-vous à ne pas rater" explique Armel Tripon.

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