Une confortable victoire pour LinkedOut en IMOCA sur la Jacques Vabre 2021

LinkedOut © Jean-Marie Liot / Alea

Après les multicoques en début de semaine, c'est au tour du premier des IMOCA de franchir la ligne d'arrivée de la Transat Jacques Vabre 2021 ce jeudi 25 novembre 2021. Ce sont Thomas Ruyant et Morgan Lagravière qui s'offrent le titre.

Premier arrivé en IMOCA après 18 jours de mer

Deux jours après les premiers Ocean Fifty et Ultim, LinkedOut (Thomas Ruyant et Morgan Lagravière) a franchi la ligne d'arrivée de la Transat Jacques Vabre en grand vainqueur des IMOCA. Le monocoque de 60 pieds bleu à foil a rejoint la Martinique le 25 novembre 2021 à 14 heures, 48 minutes et 10 secondes heure de la métropole après 18 jours 1 heure 21 minutes et 10 secondes pour parcourir les 5 800 milles théoriques de leur parcours (6691,30 milles réels) à la vitesse moyenne de 15, 44 nœuds.

Arrivée de LinkedOut en Martinique
Arrivée de LinkedOut en Martinique

Une victoire méritée

C'est donc une belle victoire méritée que s'offre Thomas Ruyant sur le sistership d'Apivia (Charlie Dalin), grand favori de l'épreuve. Le duo Ruyant/Lagravière figurait lui aussi parmi les favoris, le nordiste ayant pris en main son bateau depuis maintenant 3 ans. Toujours parmi les leaders de la flotte, LinkedOut avait repris l'ascendant sur Apivia qui avait mené le début de la course, dès le passage du Cap Vert le 16 novembre. Il a su tenir Charal et Apivia à distance, avec d'ailleurs une confortable avance puisqu'il termine avec presque 200 milles d'avance sur ses poursuivants.

Victoire de Thomas Ruyant et Morgan Lagravière
Victoire de Thomas Ruyant et Morgan Lagravière

Les premiers mots du skipper

Thomas Ruyant : "Beaucoup de bonheur partagé, nous avons pris beaucoup de plaisir sur l'eau avec Morgan. C'est une sacrée expérience sportive, ce sont des moments rares. Cette victoire s'est jouée depuis plusieurs mois, depuis plusieurs années, grâce à l'équipe géniale qui travaille sur ce projet. Il y a beaucoup de choses qui se sont faites avant le départ. Nous avons eu la chance d'avoir un bateau qui était ultra prêt, en lequel nous avions confiance, sur lequel nous avons pu tirer, que nous n'avons pas ménagé. Nous non plus d'ailleurs, même sur les derniers jours où nous avions un peu d'avance, nous n'avons pas lâché un mètre, nous avons mis de l'énergie du départ jusqu'au bout. Nous sommes bien cuits, la dernière session entre Fernando et l'arrivée a été longue. C'est la première fois que nous régatons sur une Transat et que nous restons aussi longtemps dans des endroits où il fait chaud, où c'est éprouvant de manœuvrer."

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