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Un safran et une barre neuve
Comme nous l'avons vu au sujet des peintures extérieures et de l'aménagement du bateau, Jean-Baptiste est perfectionniste. Il souhaitait donc refaire son Edel 5 entièrement à neuf. Le diable étant dans les détails, il s'attaque aussi aux appendices et à l'accastillage.
La pelle de safran est refaite en composite, en se basant sur la pelle existante. Elle reçoit ensuite une peinture métallisée, assortie à la coque du voilier. Jean-Baptiste se fabrique ensuite une nouvelle barre franche en bois, avec un coude pour la rehausser.
La porte de descente est également refaite.
Rangements et cale pied de cockpit
Le jeune homme décide également d'ajouter un élément en fond de cockpit. Le nouveau caisson permet à la fois de caler les pieds à la gite et d'offrir un rangement accessible avec une petite trappe. Il reçoit la tourelle d'écoute de grand-voile.
La nourrisse du hors-bord bénéficie aussi d'une cure de jouvence. Une fois décapée à l'extérieure, elle reçoit une peinture rouge métallisée à l'image de celle de la coque.
Accastillage et décorations
L'accastillage est changé. Le bateau reçoit un nouveau rail de génois et des taquets en inox chromé. Seule exception dans ce refit entièrement réalisé par Jean-Baptiste, il fait appel pour la chaudronnerie inox à un ami professionnel. Les balcons et chandeliers sont ainsi remis à neuf.
Du côté du gréement, quelques fissures existent sur ce mât d'origine de 1975, qu'il faudra sûrement changer à terme. En attendant, le jeune homme a décidé d'y mettre un covering aluminium. Le gréement courant, en bleu assorti au bateau est changé.
Le diable étant dans les détails, Jean-Baptiste pousse le perfectionnisme jusqu'à découper dans des pièces de bois un nouveau logo Edel 5 et le nom de son bateau.
De nombreuses heures et un budget conséquent
Ce refit est sans nul doute un travail de passionné et Jean-Baptiste n'a pas compté à la dépense. Au moment de dresser le bilan, il a dépensé presque 14 fois le prix d'achat du bateau dans l'opération. Sur un Edel 5 acheté 500 €, le matériel acheté comprenant notamment des voiles neuves, de la visserie, des balcons neufs… s'élève entre 6 000 € et 7 000 €. Jean-Baptiste estime avoir passé entre 1 300 et 1 400 heures à travailler sur son voilier.
Heureusement, on peut penser que la satisfaction du travail bien fait à l'heure de la mise à l'eau est sans nul doute à la hauteur des efforts !
