Edito / Le plaisir de la navigation "à l'ancienne"

A l'heure où la sobriété est à nouveau une vertu, la plaisance redécouvre ses origines avec plaisir. Même si comme on le voit, tout n'était pas toujours rose sur "les bateaux d'avant"...

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L'engagement et la simplicité

Face à l'ultra-technologie et à la course à l'équipement d'une partie des bateaux, qu'ils soient de plaisance ou de course, la plaisance n'échappe pas à un mouvement de société qui pousse à chercher dans le passé une forme de sobriété et de méthodes simples pour profiter de la mer. Pour cela quoi de mieux que de se plonger dans les archives. La série de vidéos issue du film Cap Horn, relatant la mythique Whitbread 1977/78, est pour cela un témoignage marquant, par la simplicité des équipages et des bateaux, où la vie, certes difficiles, ne fait pas oublier une forme de joie de vivre malgré la compétition.

Retranscrite aujourd'hui, cette vie sans électronique de bord complexe ou routage satellite est aussi ce qui séduit les passionnés de la Golden Globe Race, seconde édition, dont la leader a franchi le Cap Horn.

La sensualité dangereuse du bois...

Quand on évoque la navigation à l'ancienne, il y a les équipements, mais aussi les matériaux. Le bois, matériau noble par excellence, est l'image du bateau de patrimoine. Parmi ceux-ci, l'Hermione s'est faite une place de choix. Mais le bois a ses risques et le chantier de la Frégate, que nous avons pu visiter, en est la preuve malheureuse.

Grâce aux techniques modernes et à leur usage maîtrisé, la frégate devrait retrouver la mer. Probablement un exemple pour nous tous pour trouver une voie raisonnée pour la plaisance, en alliant simplicité et durabilité.

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Jean-gabriel Barrault
Jean-gabriel Barrault
Moi, je vais feter ce mois de mars le 60e anniversaire de ma première croisiere sur Corsen, mon bateau en teck. Pas si mal en matiere de durabilite...
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