Chavirage du Maxi Banque Populaire IX d'Armel le Cléac'h

Armel le Cléac'h et le Maxi Banque Populaire IX © BPCE-JeremyLecaudey

Alors qu'Armel le Cléac'h avait fait un splendide retour dans le match après un rapide arrêt à la pointe Bretagne le jour du départ pour assurer une réparation mineure sur le système d'énergie du bord, il vient de chavirer dans le nord-est des Açores.

Comble de malchance pour Armel le Cléac'h, skipper du Maxi Banque Populaire IX... Peu de temps après son départ — ce dimanche 4 novembre 2018 — le marin avait dû rebrousser chemin pour un pit-stop de 35 minutes à la pointe Bretagne. Rejoint par son équipe technique à Roscoff, des réparations mineures avaient été effectuées sur le système d'énergie du bord.

Malgré cet arrêt express, Armel avait réussi à réduire son écart à 18,5 milles avec le leader de la flotte, François Gabart (Macif) et prendre la 2e place au classement de 16 heures ce lundi 5 novembre. Une belle remontée qui lui donnait toutes ces chances pour la victoire finale.

Mais l'histoire en a décidé autrement... Le Maxi Banque Populaire IX a chaviré ce mardi 6 novembre à 12 h alors qu'il alors qu'il naviguait à 340 milles dans le nord-est des Açores, avec des conditions de vent de 30/35 nœuds et 5 mètres de mer. Le chavirage serait dû à la rupture du flotteur bâbord.

Le skipper a pu déclencher sa balise de sécurité et prendre contact avec son équipe technique à terre. Le skipper est sain et sauf à l'intérieur de son bateau et attend les secours qui vont être assurés par le CROSS Gris Nez, en collaboration avec la direction de course et l'équipe Banque Populaire.

Deux chavirages en sept mois

C'est la 2e fois qu'Armel le Cléac'h chavire en sept mois puisqu'à la mi-avril 2018, le trimaran bleu et blanc chavirait au large du Maroc. En raison d'une survente de vent, le bateau avait basculé sur le côté tribord, avant de se retourner. Le skipper et ses équipiers avaient rapidement été secourus et le bateau rapatrié à Casablanca puis à Lorient pour y subir des réparations.

Cet accident avait marqué les esprits et le team avait beaucoup travaillé sur les systèmes anti-chavirage, comme nous l'avait expliqué le skipper lors de la mise à l'eau de son maxi trimaran en aout dernier. Mais quand il s'agit de casse, ça ne pardonne pas et la technologie n'y peut rien...

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