Découvrir la course au large
Passionné de bateaux et de voile depuis de nombreuses années, j'ai pratiqué régulièrement la régate inshore. Le goût du voyage m'a amené à traverser l'Atlantique dans les 2 sens, en croisière. Mais la course au large, c'est un autre rythme et une autre échelle... Alors, lorsque GPO, l'organisateur du Défi Atlantique, la nouvelle course transatlantique retour pour les Class40, a proposé de faire embarquer un journaliste de Bateaux.com à bord de l'un des voiliers engagés, je n'ai pas hésité. Préparatifs, ambiance à bord, sensations de vitesse sur un bateau poussé dans ses retranchements, nourriture lyophilisée... Je vais tâcher dans cette série de vous faire partager mon expérience d'équipier.

Horta apparaît sous les nuages
Pour ceux qui ne connaissent pas, les Açores sont des îles particulièrement vertes. Iles de l'Atlantique ne rime pas nécessairement avec shorts et torpeur tropicale. Cet archipel portugais est généreusement arrosé par la pluie, ce qui en fait le plus gros producteur de lait du Portugal. Mon atterrissage sur l'île de Faial en est une bonne illustration. Ce n'est qu'au dernier moment, après avoir traversé une épaisse couche de nuage, que la piste de l'aéroport apparaît. La mer, blanche depuis l'avion, semble bien agitée. Devant le tapis de récupération des bagages, on reconnaît à leur veste de quart la relève des équipages arrivant ce samedi par le vol quotidien de Lisbonne. Je fais la connaissance de Benoit Formet, qui embarque avec moi sur Colombre XL, le Pogo 40 S2 de Charles-Louis Mourruau. En plein préparatif de la saison en Mini 6,50 pour son projet Racing For The Oceans, il profite de l'occasion pour venir essayer le grand frère de son Pogo 3.


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