Tu te lances dans le Figaro, qu'est-ce qui t'attire sur le circuit ?
Ce qui m'attire, c'est avant tout le niveau de la course au large. Je sors du dériveur et de la voile olympique en 470. J'étais confrontée au haut niveau du dériveur. J'ai voulu changer et apprendre de nouvelles choses. Je voulais faire de la compétition et apprendre directement des meilleurs. Donc le Figaro s'est imposé. C'est là que se concentrent tous les skippers. Surtout cette année avec un sacré plateau. C'est un renouveau pour moi, complètement différent.
Et alors quelles sont tes premières impressions ?
On ne m'a pas menti, c'est dur ! Les mecs comme les femmes sont hyper calés techniquement et sur leurs choix stratégiques. Ils ont l'habitude et ça ne pardonne pas les erreurs. Comme je débute tout juste j'en fais plein. Mais c'est ce qui est intéressant, quand tu fais une erreur, tu évites de la faire deux fois. Tu apprends tout de suite de bonnes choses même si parfois c'est un peu difficile de rester derrière. Il faut garder la motivation et repartir du fond du classement. Il n'y a que des possibilités d'évoluer.

Vous avez reçu les bateaux tard dans la saison, pour toi qui devais préparer le bateau ET découvrir la course au large, comment as-tu axé ta préparation ?
J'ai rejoint la structure de Marc Guillemot, le duo mixte. On a pu mutualiser la préparation avec Mathieu qui s'entraîne avec moi. Il a beaucoup plus d'expérience dans la préparation et a pu m'aiguiller. On avait également un préparateur pour les deux bateaux. Mais effectivement le temps a été très limité et heureusement qu'on avait cette structure parce que si j'avais dû faire ça tout ça toute seule, je n'aurais pas pu y ...

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