Quizz : Saurez-vous reconnaitre ces bateaux de voile légère ?

© Chloé Torterat

Ils ont fait le bonheur des régatiers tout au long de ces décennies. Ces bateaux de voile légère ont bâti leur réputation sur leur facilité d'utilisation, leur tarif ou encore leur robustesse. Utilisé en école de voile, séries olympiques ou encore supports internationaux, saurez-vous les reconnaitre ?

A vous d'associer chaque définition et image (numéro) aux voiliers proposés en bas de la page (lettre). Si vous souhaitez en savoir plus sur ces bateaux populaires, vous pourrez cliquer sur les liens proposés mais attendez d'avoir terminé de jouer, sinon ça serait trop facile. Laissez nous vos réponses dans les commentaires.

On compte sur vous !

1. Ce dériveur de 4,08 m à bouchain construit en contreplaqué voit le jour en 1951. C'est l'architecte Jean-Jacques Herbulot qui en conçoit les plans, à la demande de Philippe Vianney, fondateur de l'école des Glénans. Facile à utiliser, économique, il devient rapidement un bateau de série et possède son propre championnat. Aujourd'hui, 36 619 numéros de voile ont été attribués.

2. Il est créé en 1954 par John Westell à la demande d'Alain Cettier, président de l'association des Canetons (dériveurs à restrictions de 5,05 m) qui souhaite recréer un "petit" Coronet, dériveur de 5,48 m. Classé série internationale en 1955, le premier Championnat du monde est organisé à la Baule en 1956. Trapèze, spinnaker, volets autovideurs sont autant d'innovations qui en feront son succès. Avec plus de 9 000 unités immatriculées dans le monde, ce dériveur a connu un véritable succès.

3. Dessiné en 1958 par l'architecte français Christian Maury, ce dériveur a été conçu pour le double. Il se destine plutôt aux équipages légers, masculins, féminins ou mixtes et a connu un véritable succès jusqu'aux années 80. Il reste le voilier de prédilection pour la compétition en double des jeunes notamment.

4. On ne le présente plus, à tel point que ce petit dériveur de 2,36 m est l'un des voiliers les plus populaires du monde. Plus de 150 000 bateaux sont enregistrés au sein de la classe et c'est à bord que les petits mousses découvrent la navigation. Conçu en 1947 par l'architecte américain Clark Mills, il se destine à la base à lutter contre la délinquance des plus jeunes en leur proposant de pratiquer la voile. Aujourd'hui, il est l'un des deux dériveurs pour les moins de 16 ans agréés par le World Sailing (Fédération Internationale de Voile).

5. Dessiné avant 1970 par le Canadien Bruce Kirby, ce dériveur de 4,23 m doit pouvoir être transporté sur un toit de voiture. Tel est son cahier des charges. Simple et facile à utiliser — en solitaire — il est figure parmi les dériveurs les plus populaires du monde. Sa conception monotype retient également l'attention des régatiers et il devient une série olympique masculine en 1996.

6. Ce dériveur en double est inscrit dans le patrimoine français depuis sa conception par André Cornu dans les années 60. Raisonnablement toilé, il se destine aux gabarits moyens et rencontre vite le succès auprès de cette population jusqu'à devenir support olympique en 1976. Douze ans plus tard, à Séoul, c'est le premier bateau à accueillir un équipage féminin.

7. Ce multicoque de sport est utilisé dans les écoles de voile pour l'apprentissage de la navigation, mais aussi en régate ou pour les loisirs. Il se décline en plusieurs longueurs, de 12 à 21 pieds, mais le modèle le plus populaire est sans aucun doute le N° 16, vendu depuis la fin des années 1960. Léger, ils sont très rapides et procurent de véritables sensations de voile.

8. Si on en entend beaucoup parler notamment grâce à l'ajout de foil, ce dériveur léger a pourtant vu le jour en 1929. À l'époque, il est même utilisé pour la balade alors qu'aujourd'hui, il attire les plus fins régatiers, attirés par la possibilité de voler sur l'eau.

9. Ce dériveur dessiné en 1953 est encore une fois l'œuvre du célèbre architecte Jean-Jacques Herbulot. Il se distingue par son étrave coupée — que l'on appelle marotte — et son bouchain vif. D'une longueur de 4,60 m, ce petit bateau se mène à la voile, à l'aviron ou à la godille et même au moteur. Utilisé à la base comma bateau accompagnateur aux Glénans, ses bonnes qualités marines en font finalement une embarcation idéale pour l'apprentissage. Aujourd'hui, l'association comptabilise quelque 3 500 unités mises à l'eau.

Les réponses :

A - 5O5

B - Moth

C - Vaurien

D - 470

E - Hobie Cat

F - Optimist

G - Caravelle

H - 420

I - Laser

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