Une association itinérante pour promouvoir le faire soi-même
C'est à l'occasion d'un périple en Amérique et dans le Pacifique que Marie Descoubes a découvert la navigation. Partie en Amérique du Sud pour découvrir les modes de vie locaux, tout en travaillant en woofing, une solution d'échange de logement contre du travail, la jeune femme se retrouve bloquée par la pandémie de Covid-19 au Panama et décide de faire du bateau-stop pour rejoindre Tahiti. Une graine qui a fait naître le projet nautique d'Elément Terre Sail, comme elle l'explique : "C'est comme cela que j'ai appris à naviguer, en allant dans les différentes îles des Marquises, des Gambiers, des Tuamotu et à Tahiti. J'avais déjà ouvert la page Elément Terre Sail avant de partir. En revenant en France à La Rochelle, l'idée s'est construite d'une association itinérante pour promouvoir le faire soi-même et les solutions simples pour être autosuffisant sur de nombreuses choses."

Rénovation d'un voilier inconnu de 1968
Pour l'itinérance, quoi de mieux qu'un bateau. Marie et l'association se mettent donc en quête d'un voilier d'occasion, et jettent leur dévolu sur une embarcation de 1968, de 11,50 mètres de long; Sorti d'un chantier néerlandais baptisé Campen, le voilier a connu 11 propriétaires, et beaucoup navigué, au vu des documents retrouvés à bord, mais le nom de modèle exact reste inconnu, regrette Marie : "Le voilier a traversé 4 fois l'Atlantique et fait un tour du Monde par le Sud, selon nos contacts; Campen en aurait construit 26, mais dans des temps trop longs pour être rentables, avant de revendre les plans à Kirié, d'où un air de famille avec certains modèles. Anciennement en ketch, il a été foudroyé en Martinique en 2012, avant d'être rapatrié par cargo à La Rochelle pour servir de logement. Il avait été transformé en sloop avec un mât aluminium, mais naviguait très peu."

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