Ce sera votre 3e participation au Vendée Globe, après deux abandons pour casse sur les deux dernières éditions quel est votre objectif ?
Le Vendée Globe, c'est l'objectif de cette année et du programme avec Maître Coq. On avait commencé ce partenariat fin 2012 juste avant le Vendée Globe et on avait l'objectif de repartir dans 4 ans. L'idée c'est de dire que quand on commence à faire quelque chose, on le fait bien. Or avec mes deux abandons, je me dois d'y retourner et je vise la victoire.
Mais je me dis aussi que même si j'arrivais à gagner cette année le Vendée Globe, ce n'est pas dit que je n'y retourne pas les années suivantes…
Vous figurez parmi les favoris de l'épreuve, est-ce que ça ajoute un stress supplémentaire ?
Non, pas du tout, ça me va très bien. Je préfère ça que le contraire. Si les autres ont ce regard-là, c'est qu'on a fait du bon boulot, aussi bien moi que mon équipe. On a remporté la Transat New York — Vendée (Les Sables-d'Olonne) avec Maître Coq en 2016, trois fois la Solitaire du Figaro (2005, 2011 et 2014), la Transat Jacques Vabre avec Jean-Pierre Dick en 2011, etc.
C'est bon signe de figurer parmi les favoris, même si l'idée ce n'est pas de se gargariser. Mais c'est quand même agréable d'être ici (sur le départ du Vendée Globe) dans la peau d'un favori. Après, tout reste à faire ! J'ai une bonne préparation derrière moi, mais ça me donne des devoirs, en même temps que ça met du baume au cœur. Je n'ai ...

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