Affûté pour la gagne… Passez la main sous la carène d'un Figaro 2 ou d'un Surprise qui régate : c'est incroyablement lisse, non ? Rien à voir avec le malheureux état de surface d'un voilier de série livré par le chantier. Sur le gelcoat pourtant bien lisse d'un voilier de croisière, l'antifouling est appliqué au rouleau. En plus de cette application forcément très granuleuse, la fonte de la quille est enduite grossièrement, la liaison quille/coque n'est pas mastiquée, les passe-coques ne sont pas carénés… Bref, il ne manque plus qu'une hélice fixe pour plomber définitivement le potentiel du bateau. Qu'on se le dise : les carènes des bons voiliers de course sont préparées avec le plus grand soin afin d'améliorer la glisse. Ça, c'est la base.
Il convient ensuite de conserver ce bel état de surface. Deux écoles : pas d'antifouling et stockage à terre – c'est la formule retenue pour les petits monotypes et les équipes qui disposent de gros ...

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