Essai / Navigation et Programme du Solaris 55, des sensations hors normes

Lors de notre essai, le vent ne soufflait pas à plus de 6 noeuds dans le golfe de Saint-Tropez. Cela ne nous a pas empêchés d'avoir de belles sensations à la barre. À toutes les allures, la puissance et la facilité qui émanent de cette machine sont époustouflantes.

Un pont flush-deck ludique

Les qualités marines du Solaris 55 sont largement au-dessus de la moyenne
Les qualités marines du Solaris 55 sont largement au-dessus de la moyenne

En premier constat, il faut préciser que le plan de pont est adapté à différentes utilisations. Que ce soit en équipage pour la course ou en couple pour la croisière, il y a une place pour chacun. L'espace dédié à la manœuvre en arrière du cockpit est large et permet aussi au barreur d'intervenir s'il navigue en solo. Tout revient sur les quatre winchs électriques ce qui rend les manœuvres très simples. Dans cet esprit la possibilité d'installer un foc auto-vireur est un autre bon point. La zone de farniente en avant du cockpit n'est pas gênée par les bouts. Table, capote  qui se rétracte sous un capot, rendent cette zone très conviviale et bien protégée.

Le cockpit du Solaris 55
Le cockpit du Solaris 55

Une version musclée

Le Solaris 55, une machine à manger du milles
Le Solaris 55, une machine à manger du milles
Un gréement à 3 étages de barre de flèche
Un gréement à 3 étages de barre de flèche

Une confidence nous informe que le mât carbone à trois étages de barre de flèche fait 28 m de haut sur cette version, c'est-à-dire un peu plus de 24 m de guidant pour la grand-voile. Nous allons bien vite en comprendre les avantages. Dans la légère bise, le bateau se cale sur son bouchain au bon plein puis accélère. Un petit coup du bout du doigt sur la barre et on monte au vent. La carène prend de la gîte et ça accélère encore. En montant comme cela en escalier, nous atteignons plus de 8 nœuds à 20° du vent apparent et contrôlons l'engin du bout des doigts. C'est déjà très impressionnant, mais quand on se rend compte que le code zéro est enroulé 10 cm devant l'étai du génois, perturbant les entrées d'air, cela devient bluffant. Le bateau gîte bien, mais avec les safrans très angulés le contrôle reste très fin et sans effort. Il faut juste faire attention à cette excroissance dans les manœuvres de port et éviter de raser les pendilles. Les virements s'enchainent et la redescente sous code 0 nous fait atteindre 10 nœuds à une allure un peu serrée et comble notre égo.

Un code zéro pour les petits airs
Un code zéro pour les petits airs
Au près, les safrans très angulés font merveille
Au près, les safrans très angulés font merveille
La barre reste toujours souple et précise
La barre reste toujours souple et précise

Une motorisation très discrète

Plus d'articles sur le thème
Pour aller plus loin
Solaris 55 La fiche technique
16.70 mLongueur hors-tout
4.85 mLargeur - Bau
2.70 mTirant d'eau mini
17 600 kgDéplacement lège
Javier Soto AcebalArchitecte
3Cabine(s)
110 chPuissance maxi (en ch)
350 lVolume cuve à carburant
500 lVolume cuve à eau douce
Voir la fiche technique du Solaris 55

Solaris Yachts Découvrir

Réagir à cet article
Ajouter un commentaire...