Un Vendée Globe 2020 qui suscite le questionnement
De mémoire de Vendée Globe, jamais aucune course n'aura été aussi imprévisible… Temps de course rallongé, flotte compactée, diverses générations d'IMOCA regroupées…
"C'est sûr que le déroulement de la course ne faisait pas vraiment partie des scénarios envisagés au départ, par qui que ce soit…" débute Quentin Lucet, architecte chez VPLP.
Il faut dire qu'avant le départ de la course, tous les architectes ne démordaient pas sur la suprématie des foilers de dernière génération… Alors, comment expliquer ce tel regroupement et une navigation au contact entre des bateaux à dérives droites de 2007 et des foilers né en 2019… Certes, la météo est responsable pour beaucoup de ce schéma jamais-vu, mais ce n'est pas la seule explication, comme nous le détaille l'architecte.
"Sur toutes les régates d'avant-saison et les transats qui ont pu avoir lieu, la hiérarchie était respectée en fonction des bateaux archimédiens, à petits et grands foils, les foilers de dernière génération étant bien devant sur les courses. Or sur ce Vendée Globe, il y a pas mal de choses qui ne se sont pas déroulées selon les enseignements tirés de ces années de suivi des bateaux avant le départ" explique Quentin Lucet.

Des conditions de vents et de mer non favorables aux foilers de dernière génération
"Nous n'avions pas d'éléments de réponse, avant le départ, quant au comportement des nouveaux foilers, mais aussi de la génération 2016, dans les océans pacifique et indien. On s'est rendu compte que les trains de vagues qu'ils ont rencontrés dans l'océan Indien n'étaient pas forcément représentatifs de ce qu'ils avaient vécu sur une transatlantique. Concrètement, les ...

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