Des envies de naviguer
Pour Marc Lombard, le bateau est une véritable passion, et ce depuis son plus jeune âge. "J'ai dessiné des bateaux sur mes cahiers d'école pendant pas mal d'années."
C'est à bord du dériveur familial qu'il commence à naviguer avant de s'inscrire en école de voile de croisière au large pour "aller plus loin." Il commence alors à naviguer de plus en plus, en parallèle de ses études au lycée. Il devient ensuite chef de bord et forme des plaisanciers. Après le Bac, son envie de naviguer prend le pas sur celui de poursuivre ses études, malgré les recommandations de sa famille – tous architectes – de poursuivre dans cette voie.
"Il n'y avait pas d'école d'architecte naval. Je suis donc parti de chez moi pour aller construire des bateaux dans le chantier naval Hervé, à La Rochelle. Je trouvais ça intéressant et important de savoir construire des bateaux. C'était très intéressant effectivement, mais je me suis rendu compte que le travail d'ouvrier n'était pas fait pour moi. C'est finalement assez loin de la navigation et le travail n'est pas passionnant tous les jours."
Finalement après des recherches en famille, il découvre une école qui forme des architectes navals en Angleterre, et part outre-Manche pour suivre la formation.
Une rencontre décisive
En parallèle, il navigue toujours beaucoup, notamment pour des convoyages de bateaux de course. C'est ainsi qu'il fait la rencontre de Mike Birch.
"À l'époque, il était convoyeur. On faisait beaucoup de navigations ensemble et l'on s'entendait très bien. À la fin de mes études, il m'a proposé d'aller travailler au sein du chantier Walter Greene, dans le Maine, aux États-Unis, pour ...

/ 










