Surfréquentation des côtes, une proposition d'extension en mer des pouvoirs de police des maires

Face à la surfréquentation maritime, l'AMF, l'ANEL et France Station Nautique proposent d'étendre les pouvoirs de police des maires du littoral. Cette initiative vise à préserver les milieux biologiques et à réduire les nuisances. Les associations ont sollicité le soutien du gouvernement pour cette mesure.

Les présidents de l'AMF (Association des Maires de France), de l'ANEL (Association Nationale des Elus du Littoral) et de France Station Nautique proposent d'étendre les pouvoirs de police des maires littoraux pour lutter contre la surfréquentation des côtes. Actuellement, ces pouvoirs sont limités à une zone de 300 mètres des eaux. Une extension à 2 500 mètres est envisagée pour mieux protéger l'environnement côtier.

Proposition d'extension des pouvoirs de police des maires

Face à la surfréquentation maritime à proximité des côtes, les présidents de l'AMF, David Lisnard, de l'ANEL, Yannick Moreau, et de France Station Nautique, Michel Frugier, ont proposé une extension des pouvoirs de police des maires littoraux. Actuellement, les maires ne peuvent réglementer l'accès aux abords du littoral au-delà de 300 mètres des eaux. Ils disposent seulement d'un pouvoir de police générale sur le rivage et d'un pouvoir de police administrative spéciale jusqu'à cette limite. Au-delà, ces compétences reviennent à l'État et au préfet maritime. Cependant, les moyens humains et financiers des services déconcentrés de l'État sont insuffisants pour assurer cette mission efficacement.

Des besoins de régulation accrus pour la protection environnementale

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