Invisible aux yeux du grand public, mais indispensable aux skippers, le coach mental est aujourd'hui un acteur clé de la course au large. Face à des océans imprévisibles, les marins savent désormais qu'ils ne peuvent pas uniquement compter sur leur bateau ou leur technique. Leur esprit doit être prêt à naviguer dans les tempêtes, et c'est là que le coach mental fait toute la différence.
Le Vendée Globe est une course où les skippers doivent gérer une pression énorme, non seulement en raison de la compétition, mais aussi du fait de la solitude en mer. Le travail du coach commence bien avant le départ de la course, avec des exercices de gestion du stress, de visualisation et d'ancrage positif. Le but est d'apprendre aux skippers à gérer les moments de doute, de fatigue extrême, et de surmonter les situations de crise.
Des sujets définis par les besoins et les émotions du navigateur
Les séances sont ajustées selon les besoins exprimés par le skipper. Le sujet abordé est choisi sur le moment présent ou lors de la prise de rendez-vous. Certains sujets peuvent également apparaître lors de la discussion, comme une difficulté, un point de tension ou une ambition.
"Généralement, en coaching, on travaille sur une ambition, une victoire ou un podium. Ils sont experts dans leur domaine. Je n'ai aucun conseil à leur donner. On est dans l'accompagnement, le dialogue avec le client, et on centre et on oriente vers le résultat qu'il souhaite. Il dialogue entre lui et lui au travers de ma présence. Pour lui éviter de tourner en rond, je l'oriente vers ce qu'il souhaite avec mes questions" débute Gérard Vaillant.
Dans le ...

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