1er février 2025 : Quand le cerveau se met en pause pour mieux accélérer
Face à des conditions extrêmes – vitesse élevée (entre 30 et 38 nœuds) et fatigue intense – certains marins préfèrent "débrancher" leur cerveau pour mieux endurer la douleur et avancer. Jean Le Cam (Tout Commence en Finistère – Armor-lux, 20e) évoque, par exemple, l'art de dormir en pleine course pour éviter de trop réfléchir, tandis que Damien Seguin (Groupe APICIL, 15e) pousse les performances en "mangeant" des centaines de milles en 24 heures. Celui-ci est d'ailleurs poursuivi par Benjamin Ferré (Monnoyeur – Duo for a Job, 16e), Alan Roura (Hublot, 17e) et Tanguy Le Turquais (Lazare, 18e). D'autres, comme Giancarlo Pedote (Prysmian, 22e), sont plus prudents, préférant préserver leur matériel en limitant l'accélération pour éviter l'usure prématurée de leur safran. Certains évoquent également la fatigue et la solitude ressenties, notamment Violette Dorange, qui, malgré des moments difficiles, exprime sa nostalgie à l'idée que la course touche bientôt à sa fin. ...

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