Quand on lève l'ancre pour un tour du monde, la liberté a parfois un prix. Dans l'euphorie de la préparation, il est facile d'oublier que certains mouillages ou passages obligés exposent les plaisanciers aux risques d'attaques. La piraterie maritime, bien loin des clichés romantiques véhiculés par la littérature ou le cinéma, demeure une réalité inquiétante. Face à cette menace potentielle, plusieurs questions se posent : Où sévissent ces pirates d'un autre temps ? Quels sont les dangers concrets ? Et surtout, comment se prémunir efficacement pour naviguer en sécurité ?
Piraterie et brigandage : une réalité contemporaine
Depuis l'Antiquité, la mer attire les convoitises. Là où les routes terrestres s'arrêtent, les océans ouvrent des perspectives infinies, y compris pour ceux qui veulent s'enrichir par la force. Les pirates d'hier ont laissé place aux assaillants d'aujourd'hui tout aussi déterminés. Si le mythe de Barbe-Noire et du Capitaine Crochet amuse encore, les chiffres parlent d'eux-mêmes : plus de 4 000 attaques ont été recensées entre 2000 et 2020, avec des zones particulièrement actives comme la Corne de l'Afrique, le golfe de Guinée, ou l'Asie du Sud-Est. Deux types d'agressions sont distingués : la piraterie, actes violents perpétrés en haute mer par un bateau contre un autre, et le brigandage, qui se produit dans les eaux territoriales d'un État. Les premiers relèvent du droit international, les seconds du droit national. Dans les deux cas, les plaisanciers ne sont pas épargnés.


Cartographie des zones à risque
Certaines routes maritimes concentrent l'essentiel des attaques. La plus emblématique reste le golfe d'Aden, passage stratégique entre ...

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