Le marché du nautisme fluvial comporte peu de chantiers proposant des unités de série neuves, ce qui logiquement restreint le choix en occasion. On trouvera donc très peu d'unités de seconde main provenant de particuliers. La plupart ont connu d'autres vies, comme bateau de commerce ou de location, à l'exception notable des bateaux provenant de l'étranger et en particulier des Pays-bas. Il peut s'agir de vedettes mixtes ou d'anciens bateaux de transport convertis à la plaisance. Ces bateaux ont des lignes superbes et on en trouve d'excellents, mais certains accusent leur âge et on ne fera pas aveuglément confiance aux nombreux importateurs.
Pas d'hélice sans protection
On peut être tenté d'opter pour un bateau de mer, pour autant que l'on trouve un modèle qui soit au gabarit de la voie d'eau convoitée. Les superstructures des vedettes posent souvent souci lors du franchissement des ponts et certains canaux, particulièrement en Bretagne ne permettent pas le passage au-delà de 2,40 m. Le principal souci de ce type de bateaux est la motorisation trop puissante et énergivore, mais aussi le manque de protection des hélices et safrans. Une vedette mono-moteur dont l'hélice et le safran sont protégés par une quille longue pourra faire l'affaire, mais un bi-moteur propulsé par des Z-drive ne sera absolument pas adapté.

D'une voie d'eau à l'autre
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