Un marin allemand méconnu
Avant le Vendée Globe 2020, Boris Herrmann n'est pas un nom très connu dans le monde de la voile. Pourtant ce navigateur allemand a déjà de nombreux milles derrière lui, tour du monde et autre navigation au large à son actif, mais toujours en tant qu'équipier, jamais en tête d'affiche. Il arrive à monter un projet IMOCA très bien ficelé, avec un voilier performant, et à prendre le départ du Vendée Globe 2020. C'est cette histoire qu'il raconte, aidé dans l'écriture par le journaliste Andreas Wolfers, dans un livre simplement intitulé : "Mon premier Vendée Globe". Car sans dévoiler la fin de l'histoire, on comprend vite que le marin est piqué et qu'il remettra le couvert lors de la prochaine édition…

Un autre point de vue sur le Vendée Globe
Si l'histoire du Vendée Globe 2020 est bien connue, avec les temps forts comme le sauvetage de Kevin Escoffier auquel a participé Boris Herrmann, ou bien le finish incroyable en mode régate de baie des 5 premiers, tous capables de monter sur le podium, la narration de Boris Herrmann est intéressante pour ce qu'elle dévoile de l'engament mental et physique des coureurs. On se prend au jeu de la lecture. On a mal avec le marin quand il grimpe en haut de son mât alors qu'il a un vertige difficilement contrôlable, on comprend sa solitude et ses baisses d'humeur quand le climat ne lui réchauffe pas le cœur.

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