Hors-Série / Seajet, une gamme d'antifouling pour une carène plus propre et plus éco-responsable

Avant de se précipiter à peindre ses oeuvres vives, il faut avant tout choisir son produit en analysant sa façon de naviguer. Explications.

Naviguant au sein de la nature, le plaisancier est d'autant plus sensible à ne pas abîmer son domaine, à laisser le moins de traces de son passage. Les solutions pour garder sa carène propre restent un point noir pour qui recherche à diminuer son impact écologique.

Hélas, en antifouling, le 100% bio n'existe pas aujourd'hui. Il n'existe pas de solutions 100% propres, d'un usage aisé, et surtout performantes, laissant la carène toujours propre !

L'industrie cherche constamment des solutions pour réduire un maximum l'impact des produits sur la vie marine. On accuse les antifoulings d'être pollueurs et d'avoir un impact sur l'environnement, mais aujourd'hui un indicateur PNEC mesure l'impact sur l'environnement et oblige les industriels à être en dessous de ce niveau de toxicité.

De plus, les réglementations EU des antifoulings ont considérablement évolué ces dernières années : elles sont aujourd'hui très strictes et obligent les industriels à maîtriser l'impact environnemental et toxicologique de leurs peintures. En limitant l'utilisation des biocides qui entrent dans leurs compositions. La liste des biocides autorisés par la communauté européenne est passée de 25 à 10, dans le but de limiter les impacts environnementaux.

L'usage de biocides en plaisance représente une part marginale : leur consommation annuelle, sur les bateaux de plaisance, est estimée à seulement 0.4% de l'ensemble des agents biocides employés en France ! L'agriculture (90%), le traitement des façades, des eaux, des voies routières et ferroviaires (3%), le jardinage (6%) sont beaucoup plus demandeurs de biocides que le nautisme !

Les fabricants recherchent aujourd'hui à créer l'équilibre entre performance et écoresponsabilité. En effet, si vous ne protégez pas votre coque par un antifouling, vous allez la voir se salir rapidement et donc consommer plus de carburant pour naviguer : donc polluer!

La clé pour trouver un bon antifouling va dépendre de l'usage que l'on fait de son bateau. Voilà les critères qu'ils vous aideront à choisir le bon antifouling :

  • À quelle vitesse naviguez-vous ?
    Cette information détermine la matrice dure ou érodable. C'est souvent une différence entre un voilier et un bateau à moteur. Ce critère sera aussi important si votre bateau reste dans une zone soumise à un fort courant ou non.
  • Quel est votre lieu de mouillage ? 
    Au port, au mouillage à flot ou asséchant, sur une remorque ou un port à sec… En effet c'est important, car certains antifouling ne supportent pas de rester au sec ou exposés aux UV.
  • Dans quel type d'eau naviguez-vous ?
    On prendra en compte principalement les températures d'eau rencontrée. La colonisation du fouling ne sera pas la même dans les eaux chaudes des caraïbes ou dans celle froide de la Norvège.
  • Quelle durée de vie donnez-vous à votre antifouling ?
    Si vous naviguez juste la saison estivale ou bien si vous partez pour un tour du monde ou un transat, l'application de votre antifouling ne sera pas identique. Avec les peintures biocides, plus on applique une grosse épaisseur, plus longue sera la durée de vie. Pour une saison en Méditerranée, 2 couches plus une couche à la flottaison suffisent. Pour une transatlantique et une navigation aux Antilles, on appliquera 3 couches plus une couche à la flottaison.

Les solutions "propres" Seajet

Seajet a développé une gamme de 3 produits antifouling écoresponsables pour que chaque utilisateur trouve la solution adaptée à ses besoins et tout en respectant l'environnement.

Les Seajet Bioclean Eco, 2300 Hard Coating et 021 EKO sont trois antifoulings qui ne contiennent aucun biocide. Protégez votre bateau des salissures tout en respectueux de la vie marine.

  • Seajet Bioclean Eco, à base de silicone, système anti-encrassement à base de silicone.
    Les organismes causant l'encrassement ne peuvent pas adhérer fermement à la surface et peuvent être facilement éliminés. Il s'autonettoie grâce aux mouvements de l'eau de la mer. Pour les bateaux inactifs et ceux qui naviguent à moins de 5 nœuds, un lavage rapide ou un passage à l'éponge éliminera tout encrassement et rendra le revêtement comme neuf.
    Le Seajet Bioclean Eco, à base de silicone, est sans doute le moins polluant, car il ne subit qu'une micro-érosion. Il reste sur la coque. Il n'a donc pas d'impact sur la flore et les fonds marins. Hélas, le silicone ne supporte pas les UV. Impossible donc de l'utiliser avec des bateaux qui assèchent comme ceux qui sont stockés sur une remorque ou dans un port à sec. En revanche, pour les autres bateaux, c'est une peinture qui offre la meilleure glisse avec un gain notoire sur la consommation de carburant.
  • Seajet 2300 Hard Coating, un antifouling à matrice dure
    Ce revêtement polyuréthane sans biocide basé sur une résine unique. Il s'agit d'une matrice dure avec deux additifs : un pour protéger contre les UV et un pour augmenter les caractéristiques de tension superficielle. Destiné davantage à une utilisation dans les zones d'encrassement faibles à modérées, le produit à une durée de vie typique de 2 ans. Il est vivement conseillé pour les bateaux de régates ou bateaux qui sortent souvent de l'eau.
  • Seajet 021 Eko, un antifouling autopolissant (érodable). La composition de ce produit est basée sur une technologie de réticulation, et dont la couche érodable se renouvelle en permanence, évitant ainsi la fixation des salissures. Seajet 021 EKO est un produit universel, adapté à tous les types de bateaux avec des vitesses allant jusqu'à 40 nœuds. Il s'agit d'un produit efficace pour une saison sans accumulation de couche en raison de l'effet de polissage de haute qualité. Un nettoyage régulier est conseillé.

Seajet est une marque vendue par AGL Marine auprès des professionnels et distribuée dans le réseau de magasins Uship pour les particuliers.

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