Cahier des charges d'un papa plaisancier
Installé depuis plusieurs années à Concarneau, Benoit doit rapidement trouver un bateau lorsqu'on lui annonce qu'un corps-mort se libère. Architecte naval de métier, plus actif dans les navires professionnels, il est habitué à établir des cahiers des charges précis pour l'utilisation des bateaux. Pour son voilier, Benoit s'était fixé quelques points essentiels : "Il fallait que le bateau soit sécurisant avec des enfants jeunes, donc avec un cockpit fermé à l'arrière et assez de lest, pas un dériveur intégral, qu'il soit plaisant à naviguer avec des copains, gérable en solitaire avec une expérience moyenne. Le tirant d'eau devait pouvoir se réduire, avec une contrainte de 1,40 m pour accéder au mouillage. Le budget n'était évidemment pas extensible, aux alentours de 10 000 €. L'entretien devait aussi être facile. Tant pis pour les boiseries, le plastique partout m'allait."

Un bateau récent facile à entretenir
Benoit regarde le marché de l'occasion. Si le First 260 aurait bien répondu au programme, il était hors budget. Des voiliers plus anciens comme le First 24, assez habitable ou le Kelt 6.20 auraient pu convenir, mais étaient déjà un peu vieux et auraient nécessité trop d'entretien.
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